Consacrant la voie du dialogue et de concertation, plusieurs ministres ont rencontré ces derniers jours les partenaires sociaux de leurs secteurs respectifs en vue de se concerter sur les problèmes et les préoccupations posées.
C’est le cas notamment des ministres de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur, de la Santé et de la Formation professionnelle qui semblent déterminés à mettre en exécution ce principe qui constitue l’un des principaux engagements du président de la République. En effet, le Président Abdelmadjid Tebboune avait ouvert grandes les portes aux partis politiques et personnalités nationales de tous bords, réussissant à créer une cohésion nationale visant à conforter le front intérieur, à appuyer les institutions de l’Etat et à soutenir leurs orientations stratégiques. Les larges consultations qu’il a menées avec différentes forces politiques et personnalités nationales ont permis de dégager une forte adhésion au processus de réformes en cours dans le cadre de la démarche de dialogue et de concertation. La communication avec l’opinion publique nationale et la classe politique est l’un des principaux engagements pris par le président de la République, il y a quatre ans, et qu’il s’est depuis attelé à honorer.
En effet, dès les premiers jours de son mandat présidentiel, le Président Tebboune a tenu plusieurs rencontres avec la presse nationale, des personnalités nationales et historiques et des responsables de partis politiques et d’associations nationales, qu’il a écoutés et auxquels il a présenté son programme pour l’édification d’une Algérie nouvelle fondée sur la concertation et la démocratie.
A partir de janvier 2020, le président de la République a instauré une nouvelle tradition avec les médias nationaux, consistant à leur accorder des entrevues périodiques, représentant un acquis majeur pour la corporation médiatique nationale et un espace où sont abordées les questions politiques et socioéconomiques intérieures.
Lors d’une de ces entrevues, le président de la République a appelé les partis à « rompre avec les veilles méthodes », soutenant qu’ils (les partis) étaient « libres de tracer leurs propres programmes politiques, mais en ayant impérativement pour dénominateur commun, l’unité nationale et la Déclaration du 1er Novembre ». Réagissant au message du président de la République, les forces politiques ont mis de côté leurs calculs étroits pour lancer plusieurs initiatives en faveur du renforcement de l’unité nationale, en y associant syndicats, organisations de la société civile et représentants de la communauté nationale à l’étranger. Plusieurs partis et composantes de la société civile ont d’ailleurs réaffirmé leur soutien absolu aux réformes politiques, économiques et sociales décidées par le président de la République et souligné leur détermination à consolider les valeurs de cohésion et de mobilisation collective, en vue de protéger la patrie contre toutes velléités d’atteinte à sa sécurité, sa stabilité et son unité.
Ils se sont également félicités de l’adhésion du Président Tebboune à toutes les démarches visant à conforter le front intérieur et à resserrer les rangs, ainsi que de son engagement à poursuivre le dialogue et la concertation avec différentes forces nationales, en consécration du principe de démocratie participative.
De l’aveu de nombreux observateurs internationaux, grâce à la volonté sincère et forte du président de la République, l’Algérie a, ces dernières années, consolidé les libertés publiques et l’exercice démocratique et promu les droits de l’Homme, tout en renforçant la contribution de toutes les composantes de la société civile à la gestion de la chose publique.
Cette démarche ne peut que se renforcer à l’avenir, à la faveur des amendements proposés aux lois relatives aux associations et aux partis politiques et aux codes communal et de wilaya, et ce, dans le cadre de l’adaptation de ces textes aux dispositions de la Constitution de novembre 2020.
Le Président Tebboune aura ainsi mené de larges consultations ayant permis à plusieurs personnalités nationales et responsables de partis et d’organisations de souligner leur soutien à son programme et leur volonté de contribuer aux efforts visant à conforter le front intérieur et à améliorer la situation socioéconomique du pays.
Ses rencontres avec les responsables des médias nationaux lui auront, quant à elles, permis d’écouter les préoccupations socioprofessionnelles de la corporation médiatique dans le but d’améliorer la performance de la profession de journaliste pour en faire un partenaire efficace dans l’effort de développement national.
Récemment, le Premier ministre, Nadir Larbaoui, a mis en avant les réformes économiques profondes initiées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans le cadre de la mise en œuvre de son programme visant à instaurer un modèle économique ouvert et diversifié, protégé par un cadre législatif et juridique, rassurant et stimulant l’investissement.
Ce cadre offre à tout acteur économique la possibilité de travailler dans des conditions équitables, en sus de bénéficier des mêmes droits et opportunités, des conditions consacrées par la loi sur l’investissement, promulguée en juillet 2022, avec ses textes d’application.
Cette loi constitue un système juridique intégré qui consacre la liberté d’investissement et l’égalité entre les investisseurs, sans distinction entre l’investisseur local ou étranger, protège leurs investissements et garantit leur droit de transférer le capital investi et ses revenus.
La nouvelle loi sur l’investissement consacre le principe de la stabilité juridique, d’autant qu’aucun changement n’y sera appliqué pour une durée de 10 ans au minimum, mais renforce également les normes de transparence et de numérisation des procédures liées aux activités d’investissement notamment avec la création d’un guichet unique à compétence nationale dédié au grands projets et aux investissements étrangers, a-t-il souligné, rappelant les mesures de facilitation pour l’octroi du foncier destiné à la réalisation de projets d’investissement dans divers domaines. Le Premier ministre a également évoqué la décision fondamentale prise par le président de la République portant suppression de la règle dite 51/49, à l’exception de certains secteurs stratégiques, afin de réunir un environnement plus ouvert et plus attractif pour les investisseurs étrangers.
Dans le même sillage, il a passé en revue la profonde réforme de la loi monétaire et bancaire visant à accompagner les mutations économiques, laquelle loi a permis d’élargir les prérogatives du Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) en matière d’agrément des banques commerciales, des banque numériques et de le forme numérique, de développer les moyens de paiement écrits et de suivre leur mise en œuvre, en sus de diversifier les sources de financement, notamment le financement islamique.
Après avoir présenté les principaux axes du nouveau cadre relatif à la promotion de l’investissement, qui sera mis en œuvre avec fermeté afin d’assurer la pérennité d’un environnement juridique moderne, transparent et attractif, le Premier ministre a souligné que la vision stratégique du Président Tebboune a permis à l’Algérie d’exploiter au mieux ces avantages qui la place au cœur de la dynamique économique en Afrique.
Désormais, tout porte à croire que l’Algérie est engagée sur la voie d’un nouveau modèle économique en vue de relancer la machine de la production nationale et bâtir une économie qui soit totalement indépendante des hydrocarbures.
Et pour cause, l’installation par le président de la République du Conseil supérieur de régulation des importations traduit fortement cette volonté d’en finir avec des pratiques malsaines qui ont terni l’image du pays et porter atteinte à l’économie nationale.
Pour ce faire, le gouvernement table sur des secteurs stratégiques comme l’agriculture et la transition énergétique qui demeurent la locomotive du développement national englobant l’ensemble des secteurs d’activité.
Cette nouvelle orientation a été réaffirmée par le président Abdelmadjid Tebboune qui avait mis l’accent sur l’engagement de l’Etat à poursuivre son soutien à l’agriculture, rassurant que la conjoncture financière difficile que connait l’Algérie n’entamera en rien la détermination de l’Etat à promouvoir ce secteur.
Le président de la République avait, en outre, mis en avant l’importance de ce secteur vital pour permettre à notre pays de surmonter les épreuves, tout en préservant sa stabilité et la cohésion du front interne à l’ombre des crises économiques et soubresauts politiques qui secouent le monde.
L’Algérie a pu se prémunir contre les répercussions de la chute des cours du pétrole grâce à une politique judicieuse et la réalisation de projets stratégiques et la préservation des réserves nationales, autant de mesures qui ont mis l’Algérie à l’abri d’une récession dévastatrice, alors qu’aujourd’hui, il est plus judicieux aujourd’hui de s’orienter vers d’autres secteurs générateurs de richesses et d’emplois pour nos jeunes. L’Agriculture qui permet d’atteindre l’autosuffisance, voire d’aller vers l’exportation permettra à l’Algérie de compter avec les recettes nationales, diversifier ses sources d’investissement et de préserver le pouvoir d’achat des citoyens.
Pour de nombreux économistes, l’Algérie n’a d’autre alternative si elle veut trouver un substitut économique à l’énergie tarissable, que de réhabiliter et restructurer ce secteur à travers une vision stratégique moderne qui repose sur la science et les technologies, la revalorisation des expériences, la mécanisation et une bonne gestion du processus de production, de distribution, de stockage et de commercialisation.
Cela traduit la volonté de l’Etat à aller de l’avant sur cette voie pour assurer la relance de l’agriculture et la diversification de l’économie nationale, et cela passe inévitablement par la nécessité de moderniser le secteur et de promouvoir les industries agricoles.
A cet effet, d’aucuns pensent que l’Algérie ne peut réaliser de progrès dans les domaines économique, industriel et commercial sans asseoir une base agricole nationale solide et que la solution économique est actuellement entre les mains des producteurs agricoles.
Pour relever le défi, le gouvernement est appelé à intensifier les efforts, avec la nécessité de recourir aux techniques modernes pour améliorer la productivité et remédier au manque de main d’œuvre.
A cet égard, le renouveau agricole auquel aspire le gouvernement passe impérativement par la conjugaison des efforts de l’Etat, des agriculteurs, des producteurs, des industriels et des réseaux de distribution et de commercialisation insistant sur la nécessité de favoriser une synergie entre les différents acteurs.
Ainsi, le gouvernement envisage la mobilisation de partenariats entre des investisseurs nationaux et étrangers pour le développement d’une agriculture intensive et moderne, dans les domaines animal et végétal, notamment dans le sud du pays et les hauts plateaux.
De ce fait, il est attendu qu’un intérêt particulier soit accordé au développement agricole et rural et aux industries alimentaires, outre à la valorisation des ressources halieutiques dans le souci de garantir la sécurité alimentaire. Il s’agit également de développer une véritable industrie pharmaceutique afin de garantir la couverture des besoins des citoyens en matière de médicaments efficaces de qualité.
Avec la création d’un haut conseil de l’énergie, placé auprès de l’autorité du président de la République et chargé de fixer les orientations en matière de politique énergétique nationale, l’Algérie aura confirmé sa nouvelle orientation en matière de transition énergétique.
Ce conseil est chargé de statuer sur les stratégies à suivre dans les domaines de la sécurité énergétique du pays à travers, notamment la préservation, le renouvellement et le développement des réserves nationales en hydrocarbures, et le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre des plans à long terme pour le développement des infrastructures de production, de transport, d’approvisionnement, de stockage et de distribution des produits énergétiques.
Il est appelé aussi à suivre l’introduction et le développement des énergies nouvelles et renouvelables, la transition énergétique vers un nouveau modèle national de production et de consommation d’énergie en fonction des ressources énergétiques et minières nationales et à suivre les engagements extérieurs et des objectifs stratégiques à long terme du pays.
Le chef de l’Etat avait donné des instructions fermes au gouvernement en vue d’accorder un intérêt accru à la situation sociale du citoyen et veiller à l’amélioration de son pouvoir d’achat, tout en insistant sur le rôle du gouvernement dans la garantie de la disponibilité et de la stabilité des prix des produits alimentaires.
En préconisant une vision réaliste et rationnelle qui préserve l’équilibre macro-financier de l’Etat, le président de la République aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt qu’il accorde à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, notamment les couches sociales les plus défavorisées.
Il s’agit d’une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le gouvernement avec pour objectif de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux décidés par l’Etat en faveur des citoyens.
Les mesures prises en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens attestent que l’Etat est déterminé à faire de ce volet l’une de ses priorités, comme l’a si bien souligné le président de la République qui a été catégorique en ordonnant au gouvernement d’ouvrer constamment à l’amélioration des moyens de communication avec le citoyen dans tous les domaines et de placer ce point dans les priorités de l’action gouvernementale.
Ces engagements qui sont prévus dans le programme du président Tebboune, vont constituer la pierre angulaire de l’action du gouvernement qui sera appelé à procéder au renforcement de la bonne gouvernance à travers la séparation du monde des affaires de la politique et une mise en place de mécanismes garantissant la probité des fonctionnaires publics, une réforme globale de la justice, de l’organisation territoriale et de la gestion de l’administration locale, ainsi que la consolidation du principe de la démocratie participative.
Au volet économique, M. Tebboune avait promis de mettre en œuvre une nouvelle politique de développement hors-hydrocarbures, la substitution des produits importés par d’autres locaux en vue de préserver les réserves de change, la promotion des start-up et le renforcement du rôle économique des collectivités locales dans le développement et la diversification de l’économie nationale.
Il avait aussi mis l’accent sur l’amélioration du climat des affaires et l’encouragement de l’investissement, notamment extérieur direct, pour booster la croissance économique nationale.
Le chef de l’Etat , feu-t-il le souligner, avait maintes fois souligné qu’en dépit de la nouvelle conjoncture dictée par les répercussions néfastes sur l’économie du pays, l’Etat ne compte pas lésiner sur les moyens et les ressources afin de faire redémarrer la machine de production, tout en veillant à la préservation du caractère social de l’Etat
Il avait aussi rappelé que les attentes sociales légitimes exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés.
C’est dans cette optique que s’inscrit la nouvelle démarche des pouvoirs publics visant à permettre une véritable relance de la machine de production économique, tout en veillant à maintenir et préserver le pouvoir d’achat des citoyens.
Aujourd’hui, tout porte à croire que les choses vont changer et que rien ne sera plus comme avant.
Et pour cause, lors de son discours d’investiture au Palais des nations, le président de la République, s’est engagé pour de nouveau défis qu’il compte réaliser durant les cinq prochaines années.
Ainsi, le chef de l’Etat nouvellement investi a promis le lancement d’un dialogue national avec l’ensemble des forces nationales vives, en consécration de la véritable démocratie.
Il a affirmé, à cet égard, qu’au cours de son second mandat, il engagerait des « discussions soutenues et des consultations avec l’ensemble des forces vives du pays, politiques économiques et juvéniles ». Un dialogue national ouvert sera lancé « nous permettant de baliser ensemble le chemin qu’empruntera notre pays en matière de consécration de la véritable démocratie, non pas celle des slogans, mais celle qui donne la souveraineté à ceux qui la méritent », a-t-il souligné.
Le président de la République a salué, en outre, le succès de l’élection présidentielle du 7 septembre, se félicitant de la campagne électorale propre qu’il a menée aux côtés des candidats Abdelaali Hassani Cherif et Youcef Aouchiche.
Il a également rendu hommage au peuple algérien qui, a-t-il dit, « a toujours protégé par sa conscience nationale le processus de consolidation de la légitimité des institutions et d’édification de l’Etat de droit à travers les échéances nationales constitutionnelles ».
Saluant, à cette occasion, les candidats Abdelaali Hassani Cherif (Mouvement de la société pour la paix) et Youcef Aouchiche (Front des forces socialistes), le président de la République a dit : « nous avons mené ensemble une campagne électorale propre marquée par une concurrence loyale à travers la présentation des programmes et des idées aux électrices et électeurs ».
« Si les méthodes pour convaincre ont différé, il n’en demeure pas moins que la campagne électorale s’est déroulée dans le respect mutuel, dans le cadre des règles de la pratique politique démocratique et conformément aux exigences de la conscience morale, de la fidélité au pays des Chouhada et de la loyauté à la patrie », a soutenu le président de la République.
Il a, par la même occasion, salué avec fierté le « succès de cette échéance nationale importante marquée par la sérénité et la sécurité depuis le début de sa préparation, au lendemain de l’annonce de la Présidentielle anticipée ».
Le président de la République a salué aussi l’Armée nationale populaire (ANP), les corps de sécurité, ainsi que tous les secteurs concernés qui ont apporté « un appui logistique pour garantir une élection transparente, libre et régulière ».