Le Premier ministre, Nadir Larbaoui, a présidé, hier au Palais du gouvernement, une réunion du Conseil des participations de l’Etat (CPE), consacrée à la poursuite du transfert des biens confisqués dans le cadre des affaires de lutte contre la corruption, au profit des institutions et organismes publics et au cours de laquelle l’accent a été mis sur l’accélération de l’exploitation optimale des unités de production transférées.
Lors de la réunion, l’accent a été mis sur la nécessité d’accélérer la prise des mesures nécessaires pour garantir l’exploitation optimale des unités de production transférées au profit de la collectivité nationale, conformément aux directives du président de la République.
Le gouvernement semble bel et bien résolu dans la lutte contre toutes les formes de corruption et de malversations, assurant que cela passe nécessairement par le renforcement du contrôle et la garantie de l’intégrité des responsables publics, la gestion saine des deniers de l’Etat et la consécration de la transparence.
A ce titre, le ministère de la Justice avait indiqué que la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption sera dotée d’une instance d’enquête financière et administrative, faisant savoir que le texte de loi en question fait partie des moyens de lutte contre la corruption qui a touché, ces dernières années, tous les domaines de la vie.
Il avait précisé que la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption constitue une instance de prévention avant tout, rappelant qu’il existe des parties spécialisées notamment dans la lutte contre la corruption dont les instances financières à l’image de la Cour des comptes et les instances judiciaires.
A ce propos, la loi relative à la lutte contre la corruption ainsi que le Code du commerce ont fait l’objet d’un amendement, alors que la lutte contre les délits de corruption passe par la répression mais surtout par le changement des mentalités et des comportements, selon de nombreux spécialistes..
En effet, la création de cette Haute Autorité constitue une étape importante dans la concrétisation de l’un des engagements du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour la moralisation de la vie publique et politique et le renforcement de la gouvernance à travers la lutte résolue contre la corruption, le renforcement du contrôle et la garantie de l’intégrité des responsables publics, la gestion saine des deniers de l’Etat et la consécration de la transparence.
Ceci intervient au moment où le gouvernement ne cesse d’insister sur la nécessité de simplifier les procédures et de lutter contre les lourdeurs bureaucratiques pour améliorer l’attractivité des investissements en Algérie, assurant que cela constitue un axe essentiel dans le programme du président de la République et du plan d’action du gouvernement, d’où l’impératif d’adapter les textes de loi, opter pour la numérisation et la simplification des procédures et lutter contre les lourdeurs bureaucratiques préjudiciables à l’attractivité des investissements.
A cet égard, de nombreux experts et spécialistes en la matière ont plaidé pour la protection de l’économie nationale et des intérêts économiques du pays, en veillant au respect de la législation et règlements en vigueur relatifs à la circulation transfrontalière des marchandises, à la lutte contre le trafic illicite, la contrebande, le blanchiment d’argent et le crime organisé transfrontalier pour protéger l’économie nationale et préserver la sécurité des citoyens.
Il s’agit également d’œuvrer à la promotion de la concurrence loyale entre les opérateurs et à l’encouragement de l’investissement et de la production des marchandises et des services, outre la contribution à la réalisation des équilibres financiers, à travers le recouvrement des droits et des taxes.
Dans ce sens, l’ensemble des secteurs concernés ont été appelés à participer aux grandes réformes lancées par l’Etat pour la redynamisation de l’économie et la mise en place d’un nouveau modèle économique, à travers le renforcement de la protection de la production nationale et la contribution à l’amélioration du climat des affaires et à l’assainissement des domaines économique et commercial, en accompagnant la concrétisation d’une politique commerciale maîtrisée vis-à-vis de nos partenaires à même de servir les intérêts stratégiques de notre pays, de faciliter les exportations et d’investir les marchés extérieurs.
En donnant récemment de nouvelles instructions aussi bien à ses membres qu’aux responsables au niveau local, le gouvernement aura prouvé toute l’importance accordée à la lutte contre la corruption et la bureaucratie, devenues au fil des années un véritable obstacle qui freine l’investissement et le développement à tous les niveaux.
A ce titre, le gouvernement a insisté sur l’impératif d’éradiquer toutes les formes de corruption et de bureaucratie et les lentes procédures qui entravent l’économie nationale et accélérer la numérisation, notamment du secteur de la finance, et en particulier les Domaines, les impôts et les Douanes afin de parvenir à la transparence de toutes les transactions.
A ce titre, le président de la République avait donné des instructions pour la prise de toutes les mesures indispensables, au niveau central et local, afin de faciliter l’accès au foncier nécessaire à la domiciliation des investissements et la création de nouveaux postes d’emploi, à travers l’ensemble du territoire national.
Ces nouvelles directives s’inscrivent en droite ligne avec celles déjà données auparavant par le chef de l’Etat en ce qui concerne le plan de relance économique, lequel avait fait l’objet d’une large concertation entre les membres du gouvernement et les partenaires économiques et sociaux.






