Plus de 200 jeunes se sont réunis, vendredi, en conférence de wilaya à Béjaïa, afin de discuter et d’échanger leurs visions dans plusieurs domaines, notamment l’environnement, l’action du mouvement associatif et l’entrepreneuriat afin de dégager des orientations susceptibles de renforcer leur contribution aux efforts de développement, a-t-on appris des organisateurs.
Initiée par le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), en collaboration avec la direction de wilaya de la jeunesse et des sports, la rencontre, abritée par la maison de jeunes Mohamed-Boudiaf d’Aokas (20 km à l’Est de Béjaïa) entend ouvrir le débat dans plusieurs domaines et de thématiques inhérentes à l’environnement, l’action du mouvement associatif, l’entrepreneuriat et l’employabilité en milieu associatif, abordés sous un angle lancinant, chacun, étant intégré dans un atelier spécialisé. Dans son allocution d’ouverture de la rencontre, le président du CSJ, Mustapha Hidaoui, a insisté sur la «nécessité d’encourager les initiatives entrepreneuriales», estimant que les jeunes Algériens sont pleins de potentiel et de promesses, pour participer à la construction de la nouvelle Algérie. Il a cité des exemples concrets de «success-story» de jeunes à l’intérieur du pays ou de leurs pairs à l’étranger, qui ont suscité l’émerveillement par leur succès, réaffirmant sa confiance dans le dynamisme et les capacités de la jeunesse algérienne. M. Hidaoui a tenu à rappeler la contribution des jeunes dans la Guerre de Libération nationale et la victoire épique sur le colonialisme français, appelant «les jeunes d’aujourd’hui, qui désormais sont placés au cœur du développement national, à en prendre exemple et à assurer la relève, pour participer efficacement et effectivement à l’œuvre de l’édification d’une nouvelle Algérie». La conférence s’étalera sur deux jours avec la participation, notamment d’universitaires, invités pour enrichir les travaux d’ateliers, avec l’objectif évident de sortir avec des recommandations et des orientations, autant sur le plan du développement que celui de la valorisation des actions de la jeunesse.
Saïd H.