Le ministre de la Communication, M. Mohamed Laagab, a affirmé, mardi à Alger, que le projet de loi relatif à la presse écrite et à la presse électronique visait principalement à promouvoir la performance des médias nationaux.
Lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux réponses aux préoccupations et questions des députés sur le texte du projet de loi relatif à la presse écrite et à la presse électronique, le ministre a précisé que l’objectif principal de ce projet était d' »organiser le secteur et de promouvoir la performance des médias nationaux». Répondant à la question d’un député sur les délais de délivrance d’autorisations pour la création de journaux électroniques et de la presse écrite selon le texte du projet, M. Laagab a fait savoir que l’article y afférent « prévoit la délivrance immédiate de l’autorisation si le dossier soumis est conforme aux conditions requises », assurant que certains articles « peuvent être reformulés pour éviter toute ambiguïté ». Par ailleurs, le ministre a indiqué que les textes relatifs au journaliste professionnel, à la carte professionnelle et à l’autorité de régulation « sont désormais prêts », ajoutant qu’une réflexion est en cours sur « une initiative permettant la création d’un fonds de soutien aux journalistes en vue d’améliorer leurs conditions socioprofessionnelles». Il a rappelé à cet égard que « le président de la République a appelé à plusieurs reprises les journalistes à s’organiser à travers des syndicats représentatifs de manière à défendre leurs droits et leur permettre de se développer ». M. Laagab a en outre insisté sur « l’importance du soutien de l’Etat à la presse écrite même si les imprimeries publiques sont en difficulté », ce qui a d’ailleurs nécessité, a-t-il dit, « l’intervention du président de la République, qui a ordonné la restructuration de ces imprimeries ». A une question sur l’exigence d’expérience pour le directeur de publication (15 ans selon le texte du projet de loi), le ministre a indiqué que le texte de l’article relatif à cette exigence visait à « élever le niveau et la performance des médias et non à restreindre la création de nouveaux journaux, qu’ils soient électroniques ou de la presse écrite ».
Ahsene S / Ag