A la veille de l’Aïd, les prix des fruits et légumes flambent à Alger. Au marché d’Ain Benian et c’est le cas presque dans tous les marchés non seulement d’Alger mais du pays , ils donnent le tournis.
La courgette se vend à 200 dinars le kilogramme, la carotte est cédée à 140 dinars, la pomme de terre est affichée à 70 dinars, la tomate à 140 dinars. Hors de portée, les haricots verts s’affichent à….. 300 dinars. Le navet est inaccessible aux petites bourses. Son prix oscille entre 200 et 250 dinars. Pour certains légumes, la hausse est exagérée. « Nous somme en pleine période de récolte. Je n’arrive pas à expliquer cette hausse surprise et brutale », dira sur un ton de regrette une cliente. Celui-ci s’est contenté d’acheter en petites quantités. Il en est de même pour les fruits dont les prix sont pour le moins exorbitants. Le kilogramme de pêche avoisine 200 dinars voire 250 dinars. La pastèque est affichée à 100 dinars, les prunes sont cédées à 300 dinars et la cerise avoisine 700 dinars. « Il y a une augmentation flagrante et illogique. « Je ne comprends pas les raisons cette hausse alors que les produits sont de saison », tempête un client qui s’adressait au commerçant qui lève les bras au ciel. « C’est la loi du marché frère. L’offre a fortement baisse ces derniers jours. Nous n’y sommes pour rien », lance t-il pour de se dédouaner. Même décor à la rue Ahmed Chaib, (ex-rue Tanger). Les commerçants proposent les même prix voire plus. La courgette est cédée à 210 dinars, la tomate s’affiche à 150 dinars, la pomme de terre oscille entre 70 et 80 dinars, les haricots verts sont cédés entre 300 dinars et 350dinars. Les prix des fruits dépassent tout entendement. Les pêches s’affichent à 250 dinars le kilogramme voire 300 dinar. La pomme locale a franchi la barre de 500 dinars, la pastèque a grimpé à 150 dinars. Une augmentation de 80 DA en deux jours ! « On s’attendait à des augmentations mais la il s’agit d’arnaque», s’écrie un homme devant un commerçant. « Nous avons perdu le gout des fêtes », renchérit une vieille qui s’en va d’un pas pesant. Contacté, le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), Tahar Boulenouar a estimé que cette hausse est « temporaire ». il écarte toute malhonnêteté chez la majorité des commerçants. Selon lui « Les prix sont normaux. Ces deux derniers jours, les marchés de gros n’étaient pas suffisamment approvisionnés », confie t-il. « Par conséquent, l’offre a baissé de 50% par rapport ce qu’elle était auparavant», fait-il observer. Il ajoute que les la pluparts des agriculteurs ont été contraints d’interrompre la récole faute de main d’œuvre. « Les travailleurs sont tous rentrés chez-eux pour la fête de l’Aïd », a-t-il dit. Néanmoins, notre interlocuteur annonce le retour à la normale, dés la semaine prochaine.
H.H