Cohésion entre le peuple et son Armée: Une symbiose parfaite reflétant la solidité du front interne

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Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, a affirmé, hier, que la cohésion entre le peuple algérien et l’Armée nationale populaire (ANP) reflète la solidité du front national interne.

Dans une allocution lue en son nom par le vice-président de l’Assemblée, Ahcene Hani, à l’ouverture de la journée parlementaire sur le thème « ANP : gagner le pari de la modernisation et de la professionnalisation pour relever les défis », M. Boughali a précisé que « l’ANP est en parfaite symbiose avec le peuple, illustrant ainsi la force de la cohésion nationale et la solidité du front interne ».

Soulignant que « l’ANP demeure vigilante face aux complots et aux conspirations et prête à défendre le pays dans toutes les circonstances et situations », M. Boughali a ajouté que l’Armée « a pu, à travers son parcours, instaurer la sécurité et créer un environnement favorable au développement dans tous les domaines ».

Evoquant le professionnalisme dont fait preuve l’ANP, M. Boughali a affirmé que l’Armée croit en la coopération régionale et internationale dans le respect de la souveraineté des Etats, tout en étant « pleinement consciente des défis régionaux actuels et prête à s’acquitter de ses missions pour préserver la sécurité et la paix ».

« L’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale, demeure fidèle au legs des prédécesseurs attachés aux valeurs nationales et humaines, en poursuivant aujourd’hui la voie du professionnalisme, de la modernisation et du développement », a-t-il soutenu.

De son côté, le président de la commission de la défense nationale à l’APN, Al Baraa Bengrina a précisé que cette rencontre visait à « mettre en lumière les immenses efforts consentis par l’ANP pour préserver la sécurité et la stabilité dans un contexte régional et international tendu ». L’organisation de cette journée parlementaire constitue « un message clair sur la cohésion du peuple algérien, à travers ses représentants élus, avec son Armée, pilier fondamental et force garante de la défense de la souveraineté nationale ainsi que du maintien de la stabilité et de la sécurité », a-t-il dit.

Pour sa part, le colonel Mustapha Merrah, de la Direction de l’information et de la communication de l’Etat-major de l’ANP, a présenté une conférence intitulée « l’ANP: de la guerre de libération à la construction d’une armée moderne et professionnelle », durant laquelle il a retracé les étapes de l’évolution de l’ANP qui adopte « une approche moderne fondée sur le professionnalisme et l’opérationnalité pour faire face aux divers défis ».

Récemment, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil avait affirmé que l’Algérie victorieuse, sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est sur la bonne voie, en consolidant son indépendance politique à travers une indépendance économique.

Il avait mis l’accent sur le rôle de la jeunesse qui demeure « la force sur laquelle notre pays doit compter », ajoutant que l’Algérie « restera victorieuse grâce au renforcement de son front intérieur ».

Par ailleurs, le président du Conseil de la nation a retracé les circonstances historiques ayant marqué la Guerre de libération nationale, soulignant, à cet égard, que l’expression du président de la République « nous ne marchandons pas avec le sang des martyrs » constitue « le slogan de la diplomatie nationale, aujourd’hui et demain ».

En ce sens, il a insisté sur le fait que « le peuple algérien a mené une guerre juste contre le colonialisme français » dont l’objectif consistait à « éradiquer le peuple algérien ».

« La Révolution de Novembre a triomphé grâce à l’unité nationale qui a rassemblé toutes les composantes du peuple sous une seule bannière et ce, grâce à la force du front interne, nourri de valeurs révolutionnaires », a-t-il poursuivi, rappelant que « dépasser les différends lorsque l’intérêt de la patrie est en jeu demeure une valeur fondamentale chez les algériens ».

Dans le même contexte, M. Goudjil a mis en avant l’importance cruciale de préserver la mémoire nationale, appelant à son « intégration dans tous les programmes éducatifs, afin que les générations futures puissent faire face aux récits coloniaux mensongères qui refont surface à chaque occasion ».

Récemment, plusieurs partis politiques ont dénoncé la poursuite de la campagne française hostile à l’Algérie, la qualifiant de « tentative de chantage désespérée », affirmant que « l’Algérie n’y cèdera jamais et n’acceptera que des relations d’égal à égal ».

A ce propos, le parti du Front de libération nationale (FLN) a réitéré « sa condamnation de la campagne hostile continue que mène des milieux hostiles à l’Algérie, appuyées par des décisions de règlement et des menaces de sanctions, dont les dernières en date consistent en les mesures de restriction de circulation et d’accès au territoire français prises par le gouvernement français à l’encontre de ressortissants algériens titulaires de documents de voyage spéciaux les exemptant de formalités de visas ».

Le même parti a estimé que « ces décisions infondées constituent une violation flagrante des accords bilatéraux et confirment une fois de plus que la France, motivées par de vieilles rancunes coloniales que nourrit l’extrême droite, poursuit sa politique d’escalade contre l’Algérie à travers des mesures vindicatives désespérées ».

Dans ce sens, le FLN a qualifié le comportement de la France d' »ignorance composée de la réalité que l’Algérie ne renonce pas à sa souveraineté et n’accepte nullement les diktats et les pressions de qui que ce soit ». « Forte de la cohésion entre le peuple, l’armée et les forces de sécurité, l’Algérie, sous la direction de son président, Abdelmadjid Tebboune, ne cédera jamais au chantage, ne renoncera point à sa souveraineté et n’acceptera que des relations d’égal à égal fondées sur le respect mutuel et les intérêts communs », martèle la même formation politique.

Pour sa part, le « Mouvement El-Bina » a dénoncé la campagne « acharnée et sans égale ciblant la stabilité de l’Algérie pour entraver son processus de développement et influencer ses positions souveraines vis-à-vis des causes justes », exprimant son soutien « inconditionnel à la position de la diplomatie algérienne (…) face aux comportements et positions unilatéraux de la partie française, attentatoires au principe d’égal à égal ».

De son côté, le « Mouvement Ennahda » a dénoncé « les tentatives françaises de faire pression sur l’Algérie à l’effet de recouvrer son influence en déclin », soulignant que « l’impératif de répondre aux mesures françaises par des décisions similaires en vue d’établir une relation d’égalité ».

Le mouvement a proposé, « une batterie de décisions qui peuvent être prises pour faire face à la campagne hostile française, d’autant plus que la France compte prendre davantage de mesures de pression et de chantage ».

Dans cette même optique, le Front El Moustakbal a exprimé « sa ferme condamnation des pratiques provocatrices émanant de certains milieux français toujours prisonniers d’une mentalité de domination et de supériorité, lesquels tentent vainement d’imposer une logique de diktats et d’injonctions à un Etat aux positions immuables et souveraines, un Etat fidèle à ses principes ».

La même formation politique a affirmé « son rejet catégorique de toute tentative de porter atteinte à la dignité des Algériens à l’étranger ou à leurs droits légitimes consacrés par le Droit international et les accords bilatéraux », saluant par là même, « la position immuable et responsable de la diplomatie algérienne qui a agi avec sagesse et équilibre, plaçant l’intérêt de la nation au-dessus de toute autre considération ».

Le parti « Sawt Echaab », a, de son coté, dénoncé la poursuite de la campagne hostile et de l’escalade menée par le Gouvernement français contre l’Algérie à travers « des décisions abusives et des menaces de sanctions, bafouant les us diplomatiques et les chartes internationales », notant que « ces pratiques irresponsables contre un pays souverain dans ces décisions constitue une nouvelle provocation, qui vient confirmer une fois de plus, l’état de confusion et d’égarement dans lequel se trouvent les décideurs en France, à cause des problèmes et crises internes qu’ils tentent d’exporter à l’étranger et de détourner l’opinion publique français vers d’autres questions.

Le Front du militantisme national (FMN), a, quant à lui, dénoncé « les mesures prises par la partie française ainsi que les déclarations de certains de ses officiels à l’égard de l’Algérie, notant que « le gouvernement de François Bayrou est désormais otage des orientations de l’extrême droite qui mène la France droit vers l’inconnu ».

Le président de la République, faut-il le rappeler, avait exhorté le peuple algérien à faire preuve de vigilance pour préserver les acquis du pays, obtenus dans un climat de paix et de sécurité. Une paix et une sécurité retrouvées et préservées grâce aux sacrifices et à la maturité du peuple et à sa tête l’Armée nationale populaire et toutes les autres forces de sécurité.

Pour de nombreux observateurs, l’Algérie vit une étape historique marquée par des soubresauts à l’échelle mondiale, dans laquelle le référent de novembre 1954 s’avère très important, d’où la nécessité de poursuive la lutte et demeurer vigilant et mobilisé pour la patrie qui est ciblée en raison de ses positions constantes et de son attachement à une diplomatie authentique et concrète qui tranche avec la diplomatie de façade pratiquée par certains pays.

Pour ces mêmes acteurs politiques, la conjoncture sensible que traverse le pays exige un rapprochement entre toutes les franges du peuple algérien et la classe politique en vue de relever les défis qui se posent, dont notamment la préservation de la sécurité, la stabilité, l’unité nationale et les intérêts suprêmes du pays, tout en affirmant que la stabilité du pays est quelque chose de sacré et qu’elle constitue une ligne rouge à ne pas franchir.

Forte de son peuple et de son armée, l’Algérie s’est lancée vers les perspectives d’édification des institutions de l’Etat tracées par le président de la République pour l’édification des institutions de l’Etat sur des bases solides, loin des soupçons et des insuffisances, ont affirmé de nombreux observateurs pour qui la consolidation du front interne constitue la seule et meilleure voie pour mettre en échec toutes les tentatives de déstabilisation du pays et les ingérences étrangères dans ses affaires internes.

Face aux multiples tentatives de déstabilisation qui guettent le pays ces derniers temps, les forces de l’ANP, habituées à appréhender les risques et menaces venant de tous les coins de nos vastes frontières, sont prêtes à mettre en échec toutes ces tentatives et riposter à toutes menaces liées au terrorisme, au crime organisé et à la prolifération et la circulation des armes.

L’Algérie a appris à compter sur ses propres moyens et cela fait d’elle l’un des pays les plus engagés dans la sécurité régionale dans un environnement à forte activité terroriste.

Il faut dire qu’avec de nouveaux résultats probants, l’ANP aura prouvé, une fois de plus, son haut degré de professionnalisme, sa vigilance et sa disponibilité permanente à protéger les frontières du pays contre toutes les formes de criminalité et de contrebande.

C’est avec une grande détermination et un engagement infaillible que les forces de l’ANP poursuivent leurs efforts sur le terrain pour sécuriser les frontières du pays et déjouer toute tentative susceptible de nuire à la stabilité du pays et à sa sécurité.

Lors de la dernière semaine, les forces combinées de l’ANP ont réussi à mettre en échec des tentatives d’introduction d’immenses quantités de drogues et de stupéfiants émanant du Maroc.

En effet, lors des opérations qu’elles ont menées à travers tout le territoire national, les unités de l’ANP ont pu arrêter plusieurs éléments de soutien aux groupes terroristes et détruit deux casemates pour terroristes et une bombe de confection artisanale.

C’est dans ce cadre plus précisément que de nombreuses tentatives d’introduction de quantités importantes de drogue via les frontières avec le Maroc ont été mise en échec, ce qui traduit l’efficacité avec laquelle les forces de l’Armée sont en train d’agir.

Dans ce contexte, le président de la République avait affirmé que «nous continuerons, avec l’appui de notre Armée nationale populaire, sur notre voie avec une volonté inébranlable pour permettre à l’Algérie d’occuper la place qui lui sied, sur les plans régional et international».

Le chef de l’Etat avait tenu à rappeler que l’Armée algérienne est «une armée pacifique, mais défend ardemment l’Algérie et gare à quiconque oserait l’attaquer ».

Il avait souligné la nécessité d’unifier les rangs et de se tourner vers l’avenir et faire de la cohésion des enfants d’Algérie avec son Armée une force unifiée capable de relever les défis.

L’Algérie qui amorce une ère nouvelle, sous la conduite du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est plus que jamais déterminée à préserver et défendre sa souveraineté et son unité nationale, de même qu’elle est prête à faire face, avec fermeté, à tous les plans hostiles qui visent l’Etat national et ses symboles.

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