La présidente du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Rabia Kherfi, a valorisé à Malte, lors du Sommet euro-méditerranéen annuel des conseils économiques et sociaux et institutions similaires, les efforts de l’Algérie dans l’intégration des jeunes, affirmant que l’Algérie considère sa jeunesse comme un « partenaire à part entière » dans le processus du développement socioéconomique et la prise de décisions.
Lors de sa participation à la première séance du Sommet (18-19 juin), à la tête d’une délégation du Conseil, consacrée à « l’implication des jeunes dans les processus participatifs du monde du travail », Mme Kherfi a souligné « les efforts de l’Algérie dans l’intégration des jeunes dans le développement socioéconomique du pays », soulignant que l’Algérie considère sa jeunesse comme un « partenaire à part entière et actif dans les processus du développement socioéconomique». Dans ce cadre, la présidente du CNESE a mis en avant « le climat propice en Algérie, caractérisé par la mise en place de politiques intégrées visant à promouvoir l’entrepreneuriat, y compris la création d’un ministère chargé de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises en 2020, ainsi que l’élaboration d’un nouveau cadre juridique pour la profession libérale en vue de faciliter aux jeunes l’exercice des activités économiques dans les domaines de l’économie de la connaissance, de l’innovation et de la numérisation. Il s’agit, en outre, de la création de l’Agence nationale de l’auto-entrepreneur (ANAE), de la création du Fonds national de soutien des start-up, ainsi que d’un réseau d’incubateurs pour les jeunes porteurs de projets dans les universités et à travers tout le territoire national. Quant au domaine économique, les pouvoirs publics œuvrent constamment à « créer un environnement favorable à l’investissement et à réunir les conditions adéquates pour réaliser une croissance forte et novatrice avec un taux d’emploi élevé », selon la présidente du CNESE.Au volet politique, l’Etat a pris des mesures « pour renforcer la participation des jeunes à la prise de décisions dont l’abaissement de l’âge légal pour se porter candidat aux élections législatives, de 28 ans à 25 ans en 2021, la création du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) en 2022 et de l’Observatoire nationale de la société civile (ONSC) en tant qu’espaces de jeunes par excellence », a rappelé Mme Kherfi, soulignant que le CNESE « compte un grand nombre de jeunes et de représentants d’associations de jeunesse, ce qui traduit l’attachement de l’Algérie à soutenir la participation des jeunes dans tous les domaines». Evoquant les mesures décidées pour la prise en charge de la frange des jeunes sur le plan social, la présidente du CNESE a souligné « l’importance de l’éducation et de l’enseignement pour l’autonomisation économique des jeunes, d’autant que l’Etat assure l’enseignement gratuit dans tous les cycles d’enseignement, d’apprentissage et de formation professionnelle». Elle a, également, insisté sur l’importance du facteur économique pour la promotion des jeunes, en tant que partenaire dans la réalisation du développement, appelant « tout un chacun à participer à la réalisation d’un développement qui se base sur la gestion souveraine des ressources du pays, tout en respectant le droit international et les relations fondées sur les valeurs de paix et de prospérité, outre le droit des peuples à une vie digne et décente». Les participants à ce Sommet ont salué « les efforts de l’Algérie qualifiés de modèle à suivre en matière de bonnes pratiques inspirantes
Moussa O / Ag