CNES:  La solution constitutionnelle, meilleur moyen de sortie de crise

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Le Conseil national des enseignants du Supérieur  (CNES) a affirmé, hier par la voix de son coordonnateur, Abdelhafid  Milat, que la solution constitutionnelle constituait le meilleur moyen de  sortie de la crise politique que vit le pays.

Intervenant lors d’une réunion ayant regroupé des parlementaires, des  enseignants universitaires et des représentants d’organisations estudiantines et de la société civile, le responsable syndical a indiqué  que l’élite universitaire « a élaboré une feuille de route pour engager un dialogue national efficace, susceptible de faire sortir le pays de cette  conjoncture exceptionnelle qu’il traverse ». Ladite feuille de route renferme des « réponses aux différentes questions posées sur la scène politique et instaure les mécanismes juridiques  adéquats, consistant en la création d’une commission nationale indépendante pour l’organisation et la surveillance de l’élection présidentielle, et ses mécanismes juridiques garants du maintien de la solution  constitutionnelle », a-t-il poursuivi. M. Milat a insisté, en outre, sur l’importance d’accorder à cette commission « toutes les prérogatives et garanties, en dehors du cadre institutionnel de l’Etat, en la dotant de moyens nécessaires pour accomplir  pleinement son rôle », ajoutant que ladite commission doit être « habilitée à mener et gérer le dialogue, en allant vers une Présidentielle dans les plus brefs délais ». Il a, d’autre part, mis en garde contre une solution en dehors du cadre constitutionnel qui risquerait, selon lui, de « plonger le pays dans le  chaos total », soulignant l’impératif de se tenir à l’écart des « conflits qui ne servent point le pays ». « Le Hirak populaire a réuni toutes les conditions favorables à l’édification de cette nouvelle étape », a-t-il précisé, insistant sur « le rôle important » de l’Université dans ce mouvement populaire et sa contribution au dialogue national. Le recteur de l’Université d’Alger 3, Cheriet Rabah, avait souligné  l’importance du « rôle » de l’Université dans le développement de la société, précisant qu' »il est temps que l’Université et et son élite répondent à l’appel de la patrie pour concourir à l’aboutissement du dialogue national inclusif rassemblant tous le Algériens, et partant parvenir à des solutions consensuelles acceptables par tous ».

Moussa O