CNAS: Nécessité d’un processus adapté au service des handicapés et de leur insertion

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Le directeur général-adjoint de la Caisse nationale d’assurance sociale (CNAS) a insisté, jeudi à Oran, sur l’adoption d’un processus suivant une feuille de route pour mieux servir les handicapés et contribuer à leur insertion sociale.

OuaguenouniMahieddine a affirmé, lors d’une cérémonie de célébration de la Journée nationale de l’handicapé, à la clinique d’orthopédie et de rééducation fonctionnelle de Misserghine, en présence du wali d’Oran, Mouloud Chérifi et des autorités locales, que ce processus est nécessaire pour soutenir cette catégorie vulnérable à surmonter son handicap et lui permettre de jouir de ses droits et jouer son rôle dans la société au même titre que tous les citoyens. «Nous ne ménagerons aucun effort pour veiller à ce que nos stratégies et nos programmes soient au service de cette catégorie et nous sommes tous appelés plus que jamais à sensibiliser sur les droits de cette catégorie à créer un environnement dans lequel ils vivent selon leurs compétences physiques et facultés mentales«, a-t-il souligné. Cette frange constitue la préoccupation de la CNAS qui a initié en sa faveur une batterie de mesures, pour faciliter l’accès aux appareillages lui permettant une autonomie d’action, a-t-il ajouté. La personne handicapée peut acquérir des prothèses sur le marché national sans conditions. La CNAS a installé, au niveau de ses structures à travers le pays, des rampes pour personnes à mobilité réduite, avec des fauteuils roulants à l’entrée et un guichet unique pour cette catégorie au niveau des centres pour mieux traiter leurs demandes, a-t-il fait savoir. Le même responsable a indiqué que la CNAS dispose également de trois centres médico-sociaux dont un pour enfants malentendants à Alger, et deux autres pour enfants handicapés moteurs à Alger et Misserghine. Pour sa part, le directeur de la clinique précitée, Abdelkrim Djellat, a présenté le bilan des réalisations de cette catégorie sur les plans scolaire et sportif depuis 1985, date d’ouverture du centre psycho-pédagogique des handicapés moteurs reconverti en clinque spécialisée en 2009, évoquant que 11 diplômes universitaires entre licence et magister, 214 diplômes de formation professionnelle, 19 baccalauréats, 34 BEM et 55 certificat d’étude primaire ont été décrochés par les locataires de la clinique. La clinique prend en charge, cette année, 76 enfants dont 12 filles réintégrées dans des écoles ordinaires une fois en 3e année primaire avec un suivi permanent au niveau de l’école pédagogique, et encadrée par 19 éducatrices, deux psychologies et une psychologue clinicienne.

Lehouari K.