CNAS: Les sondes urinaires intégrées dans la nomenclature des remboursements

0
1221

 La Caisse nationale des assurances sociales des  travailleurs salariés (CNAS) a intégré les sondes urinaires dans la  nomenclature des remboursements au profit des assurés sociaux et ayant  droits, a  annoncé le  directeur du contrôle médical à la  CNAS, Djamal Matari.

La CNAS a procédé à l’application de cette mesure à partir de jeudi dernier,  matérialisant ainsi, la convention signée récemment entre la Direction  générale de la CNAS et l’Office national d’appareillages et accessoires  pour personnes handicapées (ONAAPH), en réponse aux attentes des  associations des malades et des professionnels de la santé, a indiqué Dr Matari en marge de la 8e rencontre régionale « CNAS-Médecins  prescripteurs ». Selon une étude effectuée par la CNAS, le prix de référence  d’indemnisation de cet appareillage sera dans la limite de 280 DA la  sonde urinaire, car le malade peut utiliser, tout au plus, cinq (5) sondes  urinaires par jour, pour éviter certaines complications médicales pouvant  conduire à l’insuffisance rénale, selon la même source. Cette nouvelle mesure concerne trois types de malades qui souffrent de  problèmes d’incontinence, à savoir les enfants atteints de Spina Bifida  grave, les cas traumatisés du rachis, qui sont provoqués par accident de  circulation ou de travail ou une inflammation et ceux souffrant de sclérose  en plaques à un stade avancé, a souligné Dr Matari, affirmant que ces  malades seront pris en charge à cent pour cent par la CNAS et  l’indemnisation de la sonde urinaire sera également à cent pour cent. La prescription de la sonde urinaire ne touche par l’ensemble des médecins  prescripteurs. Elle concerne uniquement les spécialistes exerçant au niveau  des hôpitaux publics qui doivent apprendre aux malades comment utiliser la  sonde, car il s’agit d’un acte médical qui ne peut pas être effectué par  n’importe qui mais uniquement par un malade pour éviter les dangers  sanitaires. Cette rencontre régionale, la 8e du genre, a été une occasion de plus pour  les professionnels de la santé d’échanger les expériences sur la meilleure  manière de faire la sensibilisation sur l’amélioration de la protection  sanitaire et la rationalisation de la prescription médicale, outre le  renforcement du partenariat avec les différents intervenants qui  contribuent à mettre fin aux pratiques malsaines de certains médecins qui  délivrent des congés de maladie de complaisance, a-t-il ajouté. Organisée par la CNAS en partenariat avec les sociétés savantes, la  rencontre a enregistré la participation de médecins généralistes,  spécialistes et médecins prescripteurs relevant du secteur public et  privé.

Y.D