Clôture de la 11e édition du Festival international d’Oran du film arabe –  « Jusqu’à la fin des temps » décroche  le prix « Wihr d’or »

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La onzième édition du Festival international  d’Oran du film arabe (FIOFA) a pris fin mardi soir, en présence du  secrétaire général du ministère de la Culture, Ismail Oulebcir et des  figures marquantes du cinéma algérien et arabe.

  Le long métrage « Jusqu’à la fin des temps » de la réalisatrice Yasmine  Chouikh a décroché le prix « Wihr d’or ». Le prix du jury a été décerné au  film « Wajib » (Devoir) de la réalisatrice palestinienne Anne Marie Jasser.  Le Marocain Azelarab Alaoui a remporté le prix du meilleur réalisateur pour  son film « Douar El Boum ». Le prix du meilleur scénario est revenu à  l’Egyptien Haithem Debbour dans le film « Photocopie ». Le prix du meilleur rôle féminin a été attribué à l’actrice tunisienne  Amira Chebli dans le film « Tunis by night », alors que celui du meilleur  rôle masculin a été décerné aux Palestiniens Mohamed et Salah Bekri.  Dans la catégorie des courts métrages, le prix du « Wihr d’or » a été  décerné au film « Chahn » du réalisateur Karim Rahbani du Liban et celui du  jury au  film « Raqsat el fadjr (Danse de l’aube) de la réalisatrice  Tunisienne Amina Nedjar.  Le film documentaire « Taam el ismint » (Goût du ciment) du réalisateur  syrien Zyad Kelthoum a été proclamé meilleure oeuvre dans sa catégorie où  le prix du jury a été décerné au documentaire « La bataille d’Alger, un film  dans l’histoire » du réalisateur algérien Malek Bensmail. Le prix « Panormama  du court métrage » n’a pas été attribué eu égard au niveau des oeuvres  proposées, selon le jury. Par ailleurs, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a été  honoré lors de la cérémonie de clôture du FIOFA, en guise de reconnaissance  pour son intérêt pour la culture en Algérie. En outre, l’artiste syrien Abdelmounaam Amiri et la comédienne algérienne  défunte Sonia ont été également honorés. Dans une allocution de clôture, le secrétaire général du ministère de la  Culture, Ismail Oulebcir a affirmé la volonté de son département  ministériel à poursuivre son soutien à ce rendez-vous cinématographique et à  toutes les activités qui contribuent au développement de la culture et au  renforcement et à la promotion de la créativité en Algérie. Il a réitéré aussi les engagements du ministère de la Culture dans ce sens  en dépit de la faiblesse des ressources financières en application de la  Constitution qui garantit le droit du citoyen à la culture, soulignant que  l’acte culturel est un élément essentiel dans la cohésion sociale et  l’interaction dans la société algérienne. La 11e édition du FIOFA (25 au 31 juillet) a mis en compétition dix longs  métrages, 14 courts métrages et 14 documentaires pour décrocher le « Wihr  d’or » (lion d’or).   Dans la catégorie des longs métrages, l’Algérie a participé avec deux  films, « Nous n’étions pas des héros » de Nasreddine Guenifi et « Jusqu’à la  fin des temps » de Yasmine Chouikh. Les autres œuvres en compétition sont  « Clix Douar El Boum » du réalisateur marocain Azelarab Alaoui Lamharzi, « Un  homme et trois jours » du syrien Joud Said, « Photocopie » de l’égyptien Tamer  Ashry, « Tunis by night » du tunisien Elies Baccar, « Ashek Ammouri » de  l’émirati Ameur Selmine El Mori, « El Lahla » du metteur en scène irakien  Mohamed Derradji, « Nour » du réalisateur libanais Khalil Zaarouri et « Wajeb »  (devoir) de la palestinienne Anne Marie Jasser. Le jury a été présidé par le cinéaste algérien Merzak Allouache pour les  longs métrages, la cinéaste libanaise Takla Chamoun pour les courts  métrages et le réalisateur et écrivain irakien Kacem Hawl Sadoum pour les  documentaires. Dans la section court métrage, 14 oeuvres étaient  en lice dont deux films  algériens « Feuille blanche » de Mohamed Nadjib Amraoui et « Champs de  bataille » d’Anwar Smaine. Les autres courts métrages représentent l’Egypte, la Syrie, le Bahrein, l’Irak, l’Arabie Saoudite, la Libye, le  Liban et la Palestine.  Dans la catégorie des documentaires,  cinq films « Sur les traces des camps  de concentration » de Saïd Oulmi , « La bataille d’Alger, un film dans  l’histoire » de Malek Bensmaïl, « Souvenirs d’exil » de Mokhtar Karboua, « Des  moutons et des hommes » de Karim Sayad et « histoire du film La Bataille    d’Alger » de Salim Aggar étaient en compétition. La cérémonie d’ouverture de cette édition a été marquée par des hommages  rendus au comédien égyptien Mohamed Henedi, au cinéaste algérien défunt  Farouk Beloufa, auteur du film « Nahla » produit par l’ENTV en 1979, traitant  des débuts de la guerre civile au Liban et l’icône du cinéma et de la  chanson arabe « Chadia », de son vrai nom Fatma Kamel Chaker (1931-2018), qui  a joué dans plus de 110 films et feuilletons et interprété plusieurs  chansons. En marge du festival, des ateliers sur les métiers du cinéma (scénario,  mise en scène, lumière) ont été animés par des spécialistes connus dans le  monde cinématographique. Une centaine de jeunes cinéastes y ont été formés.  Des films dont « Les sept remparts de la citadelle » d’Ahmed Rachedi ont été  projetés dans les wilayas de Mostaganem, de Mascara et de Sidi Bel-Abbès en  présence du comédien Hassan Kechache.

B.M