La Direction des services agricoles de Chlef a réservé un lot de 14 000 doses de vaccins pour protéger le cheptel bovin de la wilaya contre la fièvre aphteuse, a-t-on appris auprès de cette structure.
Dans le cadre de la protection du cheptel et afin d’éviter la propagation des maladies et des épidémies, la wilaya de Chlef a réservé un lot de 14 000 doses de vaccins, qui s’ajoutent à un stock de 2500 doses, pour protéger le cheptel bovin de la wilaya contre la fièvre aphteuse, a déclaré le directeur des services agricoles, Mehdi Kouadria. La campagne de vaccination du bétail lancée cette semaine a permis de vacciner à ce jour 2000 têtes bovines à travers l’ensemble des communes de la wilaya, et ce, grâce à la mobilisation des vétérinaires privés et ceux relevant de la Direction, a-t-il fait savoir, rappelant les mesures préventives prises, dont la fermeture temporaire des marchés hebdomadaires et l’interdiction du transport du cheptel susceptible d’être touché par cette maladie. La Direction des services agricoles a appelé les éleveurs à coopérer avec les équipes vétérinaires, à signaler tout cas suspect de cette maladie, à éviter les déplacements vers les wilayas voisines et à respecter les mesures de prévention et l’interdiction du transport des animaux. Pour rappel, la wilaya de Chlef compte un cheptel de 30 000 têtes bovines et de près de 260 000 têtes ovines et caprines. Dans un tout autre contexte, la direction du commerce de Chlef a lancé une opération de contrôle de la qualité des produits à travers les 35 communes de la wilaya. Selon le chef de service de la direction, «cette opération a touché pratiquement 19 vendeurs de gros d’appareils électroménagers et 117 vendeurs détaillants du même type de produits électroménagers. A cet effet, 49 appareils de chauffage non conformes aux normes de sécurité pour une valeur globale de 63.000 DA, il ont été retirés de la vente. En effet, plusieurs défauts de fabrication ont été identifiés dans des appareils de chauffage défectueux lors de cette opération du contrôle. Ces défauts constituent un danger mortel pour ses utilisateurs et qui auront pour causes des sécrétions de monoxyde de carbone ou des explosions chez les citoyens. À noter que ce contrôle entre dans le cadre de la prévention du tueur silencieux, à savoir le monoxyde de carbone.