Cet après-midi à Cotonou (16h), Bénin- Algérie /  Les Verts veulent composter leur ticket pour la CAN

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L’équipe nationale peut mathématiquement se qualifier, dès cet après-midi, à la prochaine CAN, à condition toutefois de l’emporter, peu importe le résultat de la confrontation de l’autre match du Groupe D entre la Gambie et le Togo, programmé également ce mardi.

Cela dit, la mission des poulains de Djamel Belmadi ne sera guère de tout repos face à une adversaire qui lui a donné du fil à retordre, il y a quelques jours à Blida, lors du match aller. Il faut avouer aussi que les Algériens ont perdu la culture de la gagne en dehors de leurs base. Pour mémoire, le dernier succès des Verts à l’extérieur dans une compétition officielle remonte à l’année 2016.   C’était face aux Seychelles (2 – 0). C’est le moment peut-être de rectifier le tir, d’autant que le Bénin nous réussit bien, puisque les « Ecureuils » n’ont jamais battu les Algériens. La dernière confrontation entre les deux équipes en terre béninoise s’est déroulée en 2013, dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2014. L’équipe nationale, alors dirigée par Vahid Halilhozic, s’est imposée sur le score de 3 à 1. Les camarades de Mahrez vont tenter de perpétuer la tradition. Mais les Béninois ne l’entendent pas de cette oreille. Ils ont l’ambition de franchir un cap et de venir rivaliser avec les grosses cylindrées du Continent. C’est dire la difficulté de la tâche qui attend nos capés. Pour cette rencontre, Djamel Belmadi devrait reconduire, à quelques éléments près, le même onze aligné à Blida, vendredi dernier. Cependant, l’on s’attend à ce qu’il renforce son entre jeu avec des joueurs plus costauds, comme Guedioura, pour contrer le jeu physique de l’adversaire. Mandi est également pressenti pour occuper le flanc droit de la défense algérienne. Sinon pour le reste on prend les mêmes et on recommence. L’on espère toutefois plus d’engagement et de percussion de la part de Mahrez, Brahimi et autres Feghouli et ce en l’absence de Slimani blessé. Le rendement de l’équipe dépend essentiellement de leur prestation, car ils sont dans le cœur du jeu. Encore faut-il que les conditions soient réunies, car en Afrique sub-saharienne, il n’est pas évident pour ces joueurs, qui ont été formés en Europe, de s’exprimer pleinement. Mais avec le temps, l’on pense qu’ils ont acquis suffisamment d’expérience pour pouvoir s’acquitter convenablement de leur tâche.« on doit batailler à Cotonou pour pouvoir s’en sortir », a déclaré le défenseur lensois des Verts, Tahrat juste avant le départ de l’équipe. Il ne croit pas si bien dire. D’autant que selon les échos qui nous sont parvenus de Cotonou, les Béninois sont déterminés à mettre fin au règne des Algériens. La bataille s’annonce très rude. Mais c’est dans ce genre de rencontre que l’on peut juger la valeur de nos joueurs sur le plan technique et mental. Si l’équipe nationale s’en sort indemne de ce périlleux déplacement, elle gagnera de la confiance et de la crédibilité. En ces temps difficiles,  c’est le plus grand bien qui puisse lui arriver.

Ali Nezlioui