La production nationale de céréales a connu une hausse appréciable malgré les mauvaises conditions climatiques. Ainsi la saison des moissons 2016-2017 a vu la production atteindre les 35 millions de quintaux.
La production de lentilles est qualifiée de record. Elle est estimée à 224 000 quintaux contre seulement 96 376 quintaux en 2016. S’exprimant à ce propos, lors d’une rencontre d’évaluation de la saison des moissons-battage 2016-2017, organisée, ce mardi, au siège de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), le ministre de l’Agriculture Abdelkader Bouazgui estime que le taux est «moyen par rapport à la production enregistrée ces dernières années», mais reste toute fois satisfaisant. Ce résultat, indique-t-il, a pu être atteint grâce au «bon encadrement de l’opération labour-semailles et moissons-battage», mais aussi, grâce à la «grande responsabilité» des cadres du secteur de l’agriculture. Ces derniers, indique-t-on, ont contribué à «l’augmentation de la production nationale de céréales» ainsi que la «baisse de la facture d’importation des produits alimentaires». Notons que la superficie consacrée à la culture des légumineuses a également augmenté. Elle a atteint «107 415 hectares contre 81 777 hectares en 2016, soit une augmentation de 30%». Cette action démontre l’intérêt porté par l’Etat au secteur de l’Agriculture en atteste d’ailleurs le plan d’action du gouvernement. Il a aussi été décidé d’accorder la priorité à la céréaliculture. «La superficie actuelle irriguée est estimée à 1,3 millions d’hectares», Etant considérée comme minime, «le secteur est donc appelé à l’élargir à 2 millions d’hectares, soit une augmentation de 700 000 hectares dont 400 000 affectés à la céréaliculture», informe à ce propos le ministre. Ceci dit, la saison précédente ayant été satisfaisante, toutes les mesures ont été prises cette fois-ci pour assurer le succès de la saison labour-semailles, débutée le 1er octobre. «Toutes les mesures ont été prises pour qu’elle se déroule dans de bonnes conditions, à travers la mobilisation de tous les moyens humains et matériels nécessaires», a confirmé le ministre. Comme expliqué par le ministre il s’agit, du renforcement des stations de traitement de semences, l’encadrement technique des ingénieurs ainsi que par «l’élaboration d’une feuille de route au niveau de chaque coopérative et la définition des objectifs sur le plan local en fonction des caractéristiques de chaque région». Aussi, notons que le secteur s’est doté de «1500 moissonneuses».