E kraine, le secrétaire général de l’ONU s’est dit «gravement préoccupé» par la situation dans la plus grande centrale nucléaire d’Europe, Antonio Guterres a appelé à ne pas l’utiliser «pour quelque opération militaire que ce soit».
À ses côtés, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé le soutien de la Turquie à l’Ukraine et s’est alarmé du danger d’un «nouveau Tchernobyl», en référence au plus important accident nucléaire civil.
Un dépôt de munitions en feu côté russeLa mise en garde de Zelensky. Le président exclu toute négociation de paix avec Moscou sans le retrait préalable des troupes russes. «Des gens qui tuent, violentent, frappent nos villes civiles avec des missiles de croisière chaque jour ne peuvent pas vouloir la paix. Ils devraient d’abord quitter notre territoire, ensuite on verra», a déclaré Zelensky lors d’une conférence de presse à Lviv, disant «ne pas faire confiance à la Russie». Deux villages russes ont été évacués, jeudi, à cause d’un incendie qui s’est déclaré dans un dépôt de munitions situé près de la frontière avec l’Ukraine, ont annoncé les autorités locales. Cet incendie intervient quelques jours après des explosions sur une base militaire et un dépôt de munitions situés en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou, la Russie reconnaissant dans ce dernier cas un acte de «sabotage».
De nouvelles victimes à Kharkiv Les affrontements se poursuivent dans la région de Kharkiv (nord-est), où les Ukrainiens ont accusé les Russes d’avoir bombardé des quartiers d’habitation, y faisant six morts, jeudi, après 13 la veille au soir, et des dizaines de blessés au total. Située à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe, cette cité est régulièrement pilonnée par les soldats russes, qui n’ont jamais réussi. Par ailleurs, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, participera en ligne au 2e Sommet en ligne de la plateforme de Crimée, le 23 août. L’évènement pourra être visionné en direct sur le site web de l’Otan.