Saisissant l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme, le Président Bouteflika a délivré, dans un texte lu en son nom par la ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, Imene Houda Feraoun, lors d’une cérémonie présidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, un message à forte connotation pragmatique, reposant sur deux axes essentiels. Dans un premier chapitre, le chef de l’Etat, et pour répondre au souci majeur de l’heure a appelé à libérer le pays de la dépendance aux hydrocarbures et de bâtir une économie diversifiée doté d’un potentiel compétitif, soulignant que c’est par là un impératif incontournable s’agissant de faire face aux défis qui se posent avec acuité aujourd’hui pour l’Algérie. «Cela exige de nous tous, peuple et Etat, davantage d’efforts et de sérieux afin de bâtir une économie diversifiée doté d’un potentiel compétitif pour pouvoir brillamment, aller de pair avec le monde d’aujourd’hui et assurer la pérennité de nos choix sociaux séculaires», a-t-il appuyé. Invoquant en filigrane, ensuite, le rôle pédagogique prépondérant de la femme dans la société, Bouteflika interpelle les mères en particulier de redoubler d’efforts en vue de juguler les phénomènes de la drogue et autres fléaux sociaux «afin» dit-il «de prémunir nos enfants, garçons et filles, de ces dangers» avant de les exhorter «à participer, aux côtés des autres composantes de la société, à la réhabilitation du sens civique en s’écartant de la violence et en rétablissant la fraternité, l’entraide et la quiétude dans nos quartiers et à travers le pays». Enfin, Bouteflika n’a pas manqué, en cette occasion, de prôner la vigilance, prévenant que les foyers de tension et l’instabilité que connait le voisinage et où foisonnent le terrorisme et le crime transfrontalier représentaient un défi sécuritaire «qui menace encore notre pays». Le Président conclut que c’est par là «un défi qui vient nourrir les résidus du terrorisme qui menacent encore la terre sainte d’Algérie en ciblant les vies et les biens de notre peuple vaillant qui a opté pour la réconciliation pour s’extirper, par un passé récent, de l’épouvante de la tragédie nationale».