Le président du Conseil de la Nation, Azouz Nasri, a affirmé, mercredi, que le soutien inconditionnel de l’Algérie à la juste cause sahraouie incarne un « principe civilisationnel constant » dans la politique étrangère du pays, hérité de son expérience novembriste et de son combat historique contre le colonialisme.
S’exprimant par la voix du membre du Conseil de la Nation, Ayache Djebaïlia, lors de la cérémonie de clôture de la 13ᵉ édition de l’Université d’été des cadres du Front Polisario à Boumerdès, M. Nasri a rappelé que l’Algérie défend sans réserve le droit du peuple sahraoui à l’indépendance et à la maîtrise de ses richesses naturelles. « Cette position est le prolongement de notre lutte contre le colonialisme de peuplement français et de notre histoire glorieuse, inscrite dans la mémoire universelle, qui a démontré que le colonialisme, aussi puissant et durable soit-il, est voué à disparaître », a-t-il souligné. Le président du Conseil de la Nation a exprimé sa fierté d’accueillir sur le sol algérien les dirigeants et cadres de la République sahraouie, qualifiant l’Algérie de « berceau des révolutions de libération » et de « pays qui a vaincu le colonialisme ». Pour lui, la position de l’Algérie s’inscrit dans la fidélité à son appartenance africaine et dans la défense des intérêts du continent, avec la conviction que « le moment est venu de le libérer du colonialisme et du pillage de ses ressources ». M. Nasri a précisé que cette ligne politique reflète un message clair de la diplomatie nationale, sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Ce dernier réaffirme régulièrement que la cause sahraouie est une question de décolonisation, et qu’aucune solution illusoire imposée par l’occupant ne saurait être acceptée. Il a conclu en insistant sur la détermination de l’Algérie à accompagner le peuple sahraoui dans son combat légitime et à œuvrer pour un règlement conforme au droit international, en rejetant toute tentative de liquidation de la cause.
Myriem Rabhi
