Estimé à un million, le nombre des affiliés à la Caisse nationale de Sécurité sociale des non salariés (CASNOS) est en deçà du potentiel de l’agence. Le taux est en effet, timide, mais promet d’augmenter dans les années, voire les mois à venir. C’est du moins ce que révèle le directeur de l’agence. Intervenant, hier, sur les ondes de la Radio Algérienne dans l’émission l’Invité de la rédaction de la chaine III, Achak Youcef Chawki évoque le recours à des mesures à mêmes d’augmenter le nombre en question. Parmi elles, le responsable cite les facilitations pour encourager les travailleurs non salariés à s’affilier à la Caisse. A titre d’exemple, les individus n’ayant pas cotisé des années durant, peuvent encore le faire et bénéficier d’une ouverture de droit «immédiate» directe et bénéficier des avantages tels que la carte Chiffa et la pension de retraite. Pour peu toutefois qu’ils entament le règlement de leurs obligations pour l’année en cours. Aussi, le directeur informe d’une possible réduction des pénalités de retard pouvant se situer de 50%, voire 100%. Les charges qui seront réclamées aux nouveaux affiliés sont, dans un premier temps, «déductibles de tout impôt» ajoute-t-on de même source. A noter que le code des impôts comporte un article 84 qui stipule les mêmes décisions, mais qui n’est pas appliqué sur terrain. Appeler à commenter la situation Achak Youcef Chawki estime que les affiliés sont mal informés. Il confie à ce propos que son organisme ainsi que la Direction générale des impôts (DGI) ont rendu public le communiqué explicatif. «La Direction générale des impôts et la Caisse nationale de Sécurité sociale des non-salariés informent les contribuables et assujettis exerçant une activité pour leur propre compte que les cotisations de Sécurité sociale sont intégrées dans les charges déductibles d’impôt et de ce fait, ne peuvent constituer une source de redressement fiscal», liton sur le communiqué en question. «Les comptables, comptables agrées et conseillers fiscaux sont appelés à faire usage de cette disposition dans l’élaboration des bilans et les conseils et orientations données dans le cadre des missions qui leur sont dévolue», avait-on indiqué de même source. Appelé à commenter le nombre des assurés, Achak Youcef Chawki, estime que, même si ce dernier est faible, il n’en demeure pas moins plus important que celui enregistré les années précédentes. En 2014, il y avait moins de 500 000 cotisants, ce qui représente un «saut quantitatif conséquent», selon le DG. De même pour les recettes. Ces dernières sont en nette augmentation. Selon le DG, les recettes, au titre du premier trimestre 2017, ont été estimées à «38 milliards de dinars». Ces recettes n’auraient pu être réalisées, confie-t-on sans le recours à l’élargissement du système de cotisation.