Tous les ingrédients sont réunis pour que l’équipe nationale boucle les éliminatoires de la CAN en apothéose. Face à un adversaire, le Liberia, largement à sa portée, du moins sur le papier, et dans un stade flambant neuf qu’elle foule pour la première fois, elle n’aura pas droit à l’erreur.
D’autant que la bande de Petkovic évoluera sans aucune pression sachant qu’elle a déjà le billet qualificatif à la CAN 2025 en poche et elle est sûre de terminer première de son groupe. Pour sa part, le public de Tizi-Ouzou attend beaucoup de la venue des Verts dans sa ville pour la première fois de son histoire. Les joueurs de leur côté tiennent aussi à réussir une belle prestation, histoire de marquer le coup, eux qui restent sur un nul décevant en Guinée-Equatoriale (0 – 0). Un nul qui satisfait néanmoins le coach national compte tenu des conditions climatiques difficiles dans lesquelles s’est déroulé le match. « La difficulté des conditions climatiques ne peut pas être ignorée. Jouer l’après-midi sous une chaleur suffocante n’est pas une chose aisée », a-t-il justifié tout en assurant que son équipe a joué pour la gagne, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Ses poulains auront l’occasion cet après-midi (17h) au stade Hocine-Ait Ahmed de se racheter. On aimerait bien aussi qu’ils y ajoutent la manière qui a souvent été absente, lors de leurs dernières sorties. C’est la dernière rencontre de l’année civile 2024 pour les Verts dont le bilan est plutôt positif en termes de résultats, même s’il reste beaucoup de choses à améliorer et à corriger à l’avenir. Depuis sa venue, Petkovic n’a perdu qu’un seul match officiel tout en étant encore invaincu en dehors de ses bases. Son équipe n’a eu aucun mal à se qualifier à la prochaine CAN, alors qu’elle occupe la première place de sa poule dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 qu’elle reprendra au mois de mars prochain.
Le match contre le Liberia de cet après-midi, constitue justement une bonne préparation pour les prochaines échéances. Le sélectionneur national a l’opportunité de faire une revue d’effectif tout en donnant du temps de jeu à ceux qui n’ont pas eu la chance de beaucoup jouer jusque-là. Des joueurs ayant perdu un peu la confiance pourraient en profiter pour retrouver leur efficacité, à l’image du capitaine Riyad Mahrez qui n’a plus son rayonnement habituel au sein de la sélection.
Le nouveau venu, Amin Chiakha, espère quant à lui, marquer son premier but avec l’équipe nationale, lui qui rêve de battre un jour le record d’Islam Slimani en tant que meilleur baroudeur des Verts. Le jeune prodige de Copenhague a placé la barre haut, ça dénote une grande ambition chez lui, il compte bien réussir chez les Verts. Il constitue, avec Maza et Bouanani, l’avenir de l’équipe nationale. En attendant, ils devront apprendre aux côtés des cadors comme Mahrez, Bounedjah, Aouar et autres Amoura.
Pour ce rendez-vous, qui intervient à peine trois jours après celui face à la Guinée-Equatoriale, le coach peut compter sur l’ensemble de son effectif, à l’exception de Ramiz Zerrouki, suspendu et qui a été libéré. Bensebaini incertain, s’est finalement entraîné normalement avec le groupe hier. Il est disponible, même s’il est plus sage de ne pas prendre de risque avec lui. D’autant que c’est l’occasion de voir à l’œuvre et d’exploiter d’autres joueurs avec peut-être un autre système de jeu. Petkovic a l’embarras de choix face à un adversaire déjà éliminé, mais qui tentera l’impossible pour tenir en échec les Algériens chez eux.
