Un seul mot d’ordre chez les Verts avant d’affronter, ce soir (20h), la Guinée équatoriale pour le compte de la deuxième journée de la phase des poules : gagner.
La victoire est en effet impérative pour dissiper les quelques doutes qui pourraient subsister après le nul concédé face à la Sierra Leone. La pression sera évidemment l’autre adversaire à gérer comme l’a reconnu le coach national dans sa conférence de presse d’avant-match. «On a toujours la pression et j’aime ça. Sans pression, le match n’a pas de goût.
Ce n’est pas parce qu’on a concédé le nul contre la Sierra Leone qu’on a plus de pression. Nous l’avions depuis le début», dira Djamel Belmadi. Visiblement, le sélectionneur national préfère que son équipe soit bousculée pour qu’elle donne le meilleur d’elle-même. Une chose est sûre, elle est sortie de sa zone confort quand bien même la situation n’est pas alarmante pour autant. Mais il va falloir faire preuve d’abnégation, d’engagement et surtout d’efficacité pour sortir indemne de ce nouveau piège qui ressemble à bien des égards à celui tendu par la Sierra Leone. C’est en effet le manque de réussite qui a fait défaut aux joueurs de l’équipe nationale lors du premier match. Un manque de réalisme, notamment en deuxième période qui leur a coûté deux précieux points. Ils ne peuvent plus se permettre un tel gâchis. «Lors du prochain match, il faudra être plus efficace devant les buts ce sera notre objectif», a insisté pour sa part Youcef Atal dont la prestation contre la Sierra Leone n’a pas été à la hauteur de son talent. Mais la compétition ne fait que commencer. On attend beaucoup de lui sur le plan offensif, même s’il occupe le poste de défenseur latéral. Il peut apporter le plus escompté en attaque et créer les décalages nécessaires pour faire sauter le verrou adverse. Comme on attend davantage de ses coéquipiers, même si leur prestation devant les Sierra Léonnais n’a pas été mauvaise comme le laissent penser certains. «Si vous regardez les statistiques, on a pratiquement les meilleurs rapports offensifs. Mais on n’a pas pu concrétiser tout ça», souligne justement le coach national. Toutefois, si on ne peut pas mettre le ballon au fond des filets, les statistiques ne nous aident pas à gagner des matchs. Tout le monde en est conscient. Il va falloir rectifier le tir face à un adversaire qui ne sera pas facile à manier. La Guinée équatoriale a donné du fil à retordre à la Côte d’Ivoire avant de s’incliner petitement sur le score de 1 à 0. C’est un groupe solide et homogène capable de tenir la dragée haute à n’importe quelle équipe. Ce sera sûrement tout sauf une simple formalité pour Mahrez et ses camarades. De toutes les manières, ils n’ont pas vraiment le choix, ils doivent aborder cette rencontre importante avec beaucoup de détermination, mais aussi avec calme et sérénité. Sur le plan de l’effectif, Djamel Belmadi peut compter sur pratiquement l’ensemble de son effectif.
Seuls Zerrouki et Ounas malades sont incertains. Le coach devrait par ailleurs apporter quelques changements par rapport à l’équipe qui a affronté la Sierra Leone. Ainsi, il se peut que Brahimi «saute» du onze de départ pour laisser sa place à Benrahma. Bendebka est également pressenti pour débuter la rencontre.
A moins que le coach, dont la vision est plus globale, n’en décide autrement. C’est lui le seul maître à bord. Il a sûrement retenu la leçon du match précédent en prenant de précieuses notes.
Ali Nezlioui
