Campagne marocaine contre l’Algérie Les basses œuvres du roi

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1956

Que veut le roi du Maroc en s’en prenant régulièrement à l’Algérie au point d’en faire une obsession? En effet de provocation en provocation, nous avons la nette impression que le souverain n’a d’autre préoccupation que de s’attaquer régulièrement à son voisin en l’accablant de tous les maux. Cette inimitié est vieille de quelques décennies, nourrie régulièrement par le défunt père de Mohamed VI qui en a donc hérité l’aversion manifeste envers tout Algérien. Depuis la fameuse marche verte qui a fait des territoires sahraouis, une colonie marocaine, les hostilités furent ouvertes par le royaume qui n’a jamais toléré que l’Algérie affiche des positions tranchées vis-à-vis de cette annexion illégale. Cela date donc du règne du père Hassan II qui accusait l’Algérie d’avoir des visées sur le Sahara occidental alors qu’il s’agit d’une question de principes, dont celui de soutenir l’indépendance d’un pays, ayant soi-même vécu une longue nuit coloniale. Malgré les nombreuses résolutions de l’ONU exhortant le Maroc à admettre l’autodétermination du Sahara occidental, rien n’y fit et le roi persista dans sa position jusqu’à son décès en 1999. Avec l’intronisation de son héritier, Mohamed VI alors âgé de 38 ans, l’on se mit à nourrir l’espoir d’une solution d’autant plus qu’on le présentait comme un homme ouvert au dialogue et prompt à lever la chape de plomb patiemment mise en place par son père mais l’on dut vite déchanter en découvrant aussitôt les velléités tyranniques du nouveau souverain qui révéla un ego démesuré, un caractère acariâtre ne supportant aucune contradiction, de sérieuses dispositions à la dictature et la répression de toute voix discordante ainsi qu’un goût immodéré pour le luxe tapageur. Comme il l’a étalé récemment à Cuba où il s’est rendu pour des raisons médicales avant d’être débarqué pour avoir tenté de faire fléchir la position du gouvernement de Raoul Castro sur la question sahraouie. Il est alors rentré chez lui après avoir essuyé une fin de non-recevoir de la part du président Trump. Convaincu de pouvoir acheter les Américains comme il le fait avec les Français dont la diaspora politique et artistique possède de somptueux pied-à-terre dans des Riad dignes des mille et nuits, le roi s’est heurté à un refus catégorique non pas que les Américains soient plus vertueux ou difficiles à corrompre, mais c’est juste une question de distance. D’ailleurs c’est fort du soutien et de la protection de la France que le monarque se permet de narguer la légalité internationale, croyant qu’il a le droit de maintenir un pays sous sa domination. Et quand  il est acculé, il s’en prend à l’Algérie en orchestrant des campagnes médiatiques par des journaux inféodés qui distillent alors leur venin en faisant carrément dans la propagande et l’intox. Accusant carrément l’Algérie de vouloir l’implosion du Maroc, la presse aux ordres cite nommément le ministre des Affaires étrangères comme étant l’artisan de cette déstabilisation alors que celui-ci agit sur un autre front, celui de la Libye sujette à d’âpres négociations dont la solution politique inéluctable…