Quelque 18 436 offres d’emploi proposées en 2017 par l’Agence de l’emploi de la wilaya de Boumerdès à des demandeurs de travail à l’échelle locale n’ont pas trouvé preneur, a révélé le directeur de l’emploi de la wilaya.
Ce nombre de postes de travail reflète les efforts consentis par l’Etat en matière de création de l’emploi, a estimé Ataïlia Malek dans un point de presse animé en marge de «Portes ouvertes» sur le secteur de l’emploi à Boumerdès, soulignant, en outre, que la wilaya possède assez de ressources susceptibles, si elles sont exploitées à bon escient, de l’aider à réduire son taux de chômage, actuellement estimé à 10,29 %. La directrice de l’agence de l’emploi, Nadjia Lounis, a signalé une «hausse dans le nombre de chômeurs boudant les offres d’emploi», comparativement à l’année dernière, durant laquelle ils étaient 14 600. Selon la responsable, les principaux motifs avancés par les chômeurs, ayant refusé ces offres, sont liés au fait qu’elles relèvent du secteur privé, ou du BTPH, l’industrie et l’agriculture, ou encore l’éloignement de leur domicile familial, mais aussi leur crainte de faire face à des conditions de travail dures. Des demandeurs d’emploi ont mis en cause la nature même du travail proposé (à savoir provisoire), le salaire et l’incompatibilité de l’emploi avec leur niveau de qualification, alors que d’autres se sont abstenus d’expliquer leur refus. Selon les données fournies par l’agence de l’emploi de la wilaya, cette dernière a réceptionné, depuis début 2017 à ce jour, 36 600 demandes d’emploi, tout en ayant assuré une offre globale de 14 500 offres d’emploi. La période indiquée a vu la réalisation de pas moins de 11 500 placements au titre de différents dispositifs d’aide à l’emploi, dans les secteurs privé et public. Pour sa part, le directeur de l’annexe Ansej de la wilaya, Kambou Slimane, s’est félicité de la hausse intervenue dans le nombre de micro-entreprises financées par ce dispositif, qui est passé a pas moins de 2032 unités financées en seulement trois années, dont un taux de 71% relève de promoteurs universitaires ou diplômés de la formation professionnelle. Le responsable a également signalé, au titre des démarches visant l’incitation des diplômés à intégrer le dispositif, la mise en place d’une maison de l’entreprenariat au sein de l’université, outre, l’édition programmée, début 2018, d’un guide de l’investissement dans la wilaya. Le taux de recouvrement des crédits auprès des promoteurs des projets Ansej est de plus de 70% pour cette fin 2017. Les représentants de la presse nationale dans la wilaya ont bénéficié, à l’occasion, d’une visite guidée à deux microentreprises de la commune de Tidjelabine.