Bouira: Des citoyens découvrent des têtes d’ânes jetées dans la nature

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De sources bien informées, nous saurons que des têtes et des boyaux d’ânes abattus avaient été découverts et jetés sur l’un des récifs du village de Bekkouche, qui se situe à la périphérie de la ville de Sour El Ghozlane, à quelque 35 km au  sud du chef-lieu de la wilaya de Bouira.

Cette information a fait réagir l’Association de la protection et d’orientation des consommateurs et de son environnement (APOCE) a exigé l’imposition de sanctions maximales contre les personnes impliquées. En fait, il s’agit de deux têtes d’âne qui ont été découvertes, selon nos sources, en plus des restes d’entrailles et des membres, dont un fœtus qui n’est pas encore complètement développé et jetés dans l’un des récifs de la zone de Bekkouche.  Des citoyens ont signalé cette macabre et horrible découverte, car redoutant que leur viande serait destinée à la consommation humaine. D’une manière ou d’une autre, nous avons appris des mêmes sources que les services de cette municipalité sont intervenus, tandis que la gendarmerie a ouvert une enquête sur l’incident pour en connaître d’autres détails. Le bureau de wilaya de Bouira, de l’association de protection du consommateur a dénoncé l’acte et l’incident, qu’il a qualifié de honteux, de grave et non innocent, appelant les consommateurs à faire preuve de prudence et d’être vigilants et intransigeants lors de l’achat de viande, en particulier sur les marchés populaires, tout en signalant tout soupçon sur le sujet. Cette organisation a également exigé l’ouverture d’une enquête immédiate sur cet acte criminel, et l’imposition de peines maximales contre les personnes impliquées. Il est à noter que la partie sud de Bouira, d’après les statistiques présentées sur la saisie de quantités importantes de diverses viandes non contrôlées ne portant pas de certificat vétérinaire, montre l’existence d’une large activité d’abattages aléatoires et non surveillés, en plus de la propagation du phénomène de la vente de viande sur les marchés hebdomadaires et dans certaines rues. Certains types de viandes impropres ou interdites,  nécessitant d’intensifier les opérations de surveillances et d’enquêtes sur l’activité de ces abattoirs, ainsi que la vente interlope de viande, en plus de la nécessité et de l’exigence pour le consommateur d’avoir une culture de consommation qui l’immunise contre de nombreuses maladies et dommages sanitaires et économiques.