Bilan d’un an après la réélection de Tebboune: Une année charnière de réalisations économiques pour l’Algérie

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Depuis sa réélection à la magistrature suprême en septembre 2024, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a placé la première année de son second mandat sous le signe des grandes réalisations économiques et sociales, traduisant une volonté politique affirmée de bâtir une économie nationale forte, résiliente et tournée vers l’émergence.

Au cours de cette période, plusieurs projets structurants ont été inaugurés dans des secteurs clés, consolidant les acquis nationaux et renforçant le poids économique du pays, dans un contexte international et régional marqué par de profondes incertitudes. Parmi les réalisations phares figurent les grandes usines de dessalement d’eau de mer, destinées à sécuriser l’approvisionnement en eau potable et à répondre durablement au stress hydrique. Quatre infrastructures majeures ont été mises en service dans les wilayas d’El Tarf (Koudiet Eddraouche), Boumerdes (Cap Djinet), Tipasa (Fouka) et Oran (Cap Blanc), chacune dotée d’une capacité de production de 300.000 m³/jour. Une cinquième, à Béjaïa, dont les travaux sont achevés, viendra renforcer ce dispositif. Réalisées en un temps record grâce aux compétences nationales et à des technologies de pointe, ces usines sont qualifiées par le chef de l’État de « fierté pour l’Algérie victorieuse ». Dans le domaine des infrastructures ferroviaires, de nouvelles lignes ont vu le jour, notamment dans le Sud, pour relier les zones minières stratégiques aux ports du Nord et stimuler le développement territorial. La ligne Béchar-Abadla (100 km), inaugurée en avril 2025, s’inscrit dans le projet majeur de liaison ferroviaire de près de 1.000 km jusqu’à la mine de fer de Gara Djebilet. L’achèvement de cet axe en 2026 permettra l’exploitation de ce gisement estimé à plus de 3,5 milliards de tonnes de minerai, ouvrant des perspectives économiques considérables. À cette occasion, le président Tebboune a également lancé les travaux du complexe de production de concentré et de boulettes de fer à Toumiat, intégré au projet d’exploitation de Gara Djebilet.

Un équilibre entre performance économique et dimension sociale

Sur le plan des finances publiques, l’action présidentielle a permis de préserver des indicateurs macroéconomiques positifs : maintien des réserves de change, stabilité monétaire, financement des projets structurants et protection des transferts sociaux, sans recours à l’endettement extérieur. Les objectifs fixés tablent sur une croissance de 4,5 % en 2025, dont 5 % hors hydrocarbures, et sur une hausse des exportations hors hydrocarbures à 10 milliards de dollars, avec un PIB attendu à près de 280 milliards de dollars. Le président a également placé la dimension sociale au cœur de son action : vaste programme de logements, revalorisation des salaires et priorité à la sécurité alimentaire. Pour la première fois depuis des décennies, l’Algérie a atteint en 2025 l’autosuffisance en blé dur. Parallèlement, le développement du tissu national de startups bénéficie d’un soutien continu : près de 8.000 entreprises ont été recensées cette année, avec un objectif de 20.000 d’ici 2029, grâce à des mesures incitatives en faveur de l’innovation et de l’entrepreneuriat des jeunes.

Un agenda diplomatique dense

Sur le plan externe, l’agenda présidentiel a été marqué par des visites officielles en Mauritanie, Oman, Slovénie et Italie, ainsi que par l’accueil de nombreux chefs d’État et de gouvernement à Alger. Ces échanges ont permis la signature d’accords stratégiques, renforçant le rôle de l’Algérie comme acteur influent sur la scène régionale et internationale. En un an seulement, l’action présidentielle traduit une volonté de bâtir une économie forte, équilibrée et durable, répondant aux aspirations des citoyens et projetant l’Algérie dans une trajectoire de puissance émergente.

Yasmine Derbal

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