Bilan des violences sur enfants au cours des 9 premiers mois de 2017: Plus de 4000 cas recensés

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«Quatre mille cas d’enfants victimes de diffé- rentes formes de violence» à savoir corporelle, maltraitance délits et homicide volontaire», ont été recensés au cours des neuf premiers mois de 2017.

Ce bilan a été présenté, ce mardi, par le chef du Bureau des catégories vulnérables à la Direction de la Police judiciaire, le commissaire de police, Khawas Yasmine, dans son intervention lors d’une rencontre organisée au Forum de la Sûreté nationale à l’occasion du 28e anniversaire de la ratification de la Convention internationale sur les droits de l’enfant. Khawas Yasmine, qui est également membre de l’Instance nationale de protection et de promotion des droits de l’enfance, a indiqué que «la tranche d’âge 13-16 ans est la plus exposée à la maltraitance et à toute forme de violence, suivie de la tranche 16-18 ans, puis par des moins de 10 à 13 ans». La même responsable a indiqué que le nombre de victimes de violence a reculé de «1,53% par rapport à 2016» tandis que le nombre d’enfants en situation de détresse a augmenter de 39%. 2260 enfants, a-t-elle informé aussi, ont été remis à leurs familles sur un total de 2226 enfants en situation de détresse. A ce propos l’on informe que la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) ont recensé, «2626 cas», d’enfants en situation de détresse. Ces derniers dans leur majorité ont été «trouvés dans la rue, particulièrement lors de la saison estivale». Les mêmes services ont procédé à la prise en charge de «40 affaires relatives à la lutte contre la criminalité et portant essentiellement sur des cas d’atteinte au mœurs ou à l’exploitation sexuelle». Dans ce même cadre, le commissaire de police a rappelé les différentes mesures prises par la DGSN pour assurer la protection des enfants et autres catégories vulnérables. Elle a cité, à titre d’exemple, «la création de 50 brigades chargées de la protection des enfants et des femmes victimes de violence à travers l’ensemble du territoire national, dont 3 à Alger». Aussi, elle rappelle l’introduction des technologies de l’information et de la communication pour la lutte contre la cybercriminalité et la création d’un bureau national pour superviser ces équipes et de cellules d’écoute et d’audition des victimes ainsi que la consolidation de l’action de la police de proximité. Pour rappel, un numéro vert et une adresse électronique seront prochainement mis en place permettant aux citoyens de signaler les cas d’atteinte aux droits des enfants. Ces outils entrent dans le cadre de la protection de cette catégorie de la société et viendront consolider l’arsenal juridique national mis en place en matière de protection de l’enfance, dont la loi relative à la protection de l’enfance du 15 juillet 2015 qui consacre les droits prévus par la Convention internationale des droits de l’enfance que l’Algérie a ratifié le 19 décembre 1992.