Benghabrit réaffirme sa disposition au dialogue avec le partenaire  social pour traiter tous les dossiers en suspens

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 La ministre de l’Education nationale, Nouria  Benghabrit a réaffirmé, hier, sa disposition au dialogue avec le  partenaire social pour traiter tous les dossiers en suspens dans la  plateforme de revendications soulevées par le collectif des syndicats du  secteur.

Intervenant sur les ondes de la radio nationale, Mme Benghabrit a indiqué  que « les revendications des syndicats portent essentiellement sur le  traitement des dysfonctionnements contenus dans le statut particulier,  ainsi que sur le dossier des œuvres sociales », ajoutant que le débat autour  du statut particulier du personnel du secteur de l’Education avait atteint  « sa phase finale ». Il ne faut pas « se précipiter » dans le traitement des dysfonctionnements  du statut particulier des travailleurs de l’Education, a préconisé la  ministre, soulignant que la commission chargée dudit statut « travaille sans  relâche, en coordination avec la direction générale de la fonction publique  pour l’application du décret promulgué en 2014 ».    Elle a affirmé, dans ce sens, que « le ministère de l’Education nationale a  modifié sa stratégie de dialogue et de débat avec le partenaire social »,  précisant qu' »au lieu de satisfaire les revendications comme fut le cas en  2014 et 2015, la tutelle s’attelle à examiner, minutieusement, les  problèmes posés par les représentants des syndicats ». Concernant les œuvres sociales, la ministre a fait savoir que « le retard  accusé dans le traitement de ce dossier ne relève pas de la responsabilité  du ministère », réaffirmant que le débat « demeure ouvert ». « Il faut,  néanmoins, revoir ce dossier », a-t-elle observé. Pour rappel, le ministère de l’Education nationale avait entamé, mercredi  dernier, une série de rencontres avec les partenaires sociaux pour traiter  les dossiers soulevés, au moment où le Collectif des syndicats autonomes du  secteur de l’Education avait appelé à une grève, le 21 janvier, suivie de  plusieurs sit-in devant les directions de l’éducation à travers tout le  territoire national pour la satisfaction des revendications  socio-professionnelles. La ministre de l’Education nationale avait exprimé, jeudi dernier, sa  « disponibilité à prendre en charge les revendications à caractère  pédagogique », précisant que les revendications relatives au pouvoir d’achat  et à la loi sur la retraite « ne relève pas des prérogatives du ministère de  l’Education ».

Houda H