La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit a affirmé, ce lundi, à Alger, que les enseignants radiés pouvaient introduire un recours auprès des Directions de l’Education pour leur réintégration, et ce, dans le cadre d’une commission paritaire.
Dans une déclaration à la presse en marge de sa visite à l’Office national de l’enseignement et de la formation à distance (Onefd), la ministre a indiqué que «tout ce que fait son ministère s’inscrit dans le cadre de l’application de la loi», soulignant que les enseignants radiés peuvent «faire un recours au niveau des Directions de l’Education dont ils relèvent étant la partie habilitée à les examiner dans le cadre d’une commission paritaire». Le retour des enseignants à leurs postes est «souhaitable», a-t-elle dit. La ministre a rappelé la décision de la justice qui a déclaré illégale la grève du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste), et des mesures prises dans ce cadre. La première responsable du secteur a de nouveau affirmé que «les portes du dialogue restent ouvertes», soulignant que son département ministériel est prêt à apporter «les éclaircissements nécessaires» concernant la grève du Cnapeste. Benghabrit a déploré le fait que les enseignants grévistes n’aient pas assuré un service minimum, ajoutant que le ministère est obligé d’assurer la continuité de la scolarité des élèves. A cet égard, la ministre a pré- cisé que l’Onefd «permettra de renforcer les connaissances acquises par l’élève au premier trimestre de l’année scolaire en cours». S’agissant des enseignants vacataires, la ministre a indiqué que ces derniers «auront un rôle d’accompagnateur, d’autant qu’ils sont inscrits dans la plateforme numérique de recrutement au ministère de l’éducation», précisant «qu’ils auront, selon les besoins du secteur, la chance d’être recrutés lors de la prochaine rentrée scolaire». Concernant les élèves en grève dans certaines wilayas, Benghabrit a indiqué que «certaines parties manipulent ces mineurs», ajoutant qu’elle a «officiellement demandé aux services de sûreté de procéder à une enquête pour identifier les responsables».