Benghabrit à Radio Aïn Defla : «Le temps est venue pour construire le consensus sur une école algérienne de qualité»

0
2386
Photo D.R

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a estimé, ce lundi, à Aïn Defla, qu’il était temps de «construire le consensus sur une école algérienne de qualité», précisant que cette mission n’est pas du ressort exclusif de l’administration ou de la famille éducative, mais de la «société dans son ensemble».

«Le temps est venue pour construire le consensus autour de la nécessité de bâtir une école de qualité, une mission qui n’incombe pas seulement à l’administration ou à la famille de l’éducation, mais à la société dans son ensemble», a affirmé la ministre qui intervenait sur les ondes de Radio Aïn Defla en marge de la visite effectuée dans la wilaya.

Elle a toutefois assujetti la réalisation de cet objectif à l’instauration d’un climat de sérénité à même de permettre à l’enseignant et à l’élève d’optimiser leurs potentialités. Observant que les récentes agitations enregistrées dans le secteur ont conduit à une angoisse chez les élèves, les parents et les enseignants, elle a soutenu que ce «climat délétère ne peut, en aucune manière, permettre l’amélioration de la pratique pédagogique».

Il est clair que rien ne peut être réalisé dans un climat marqué par les agitations et l’instabilité de façon générale, a-t-elle observé, appelant à faire prévaloir la sagesse et le bon sens. La place du secteur de l’éducation n’est plus à démontrer en ce sens que c’est à lui qu’incombe la mission de former le citoyen de demain, d’où sa sensibilité, a-t-elle fait remarquer, assurant que son département préconise le dialogue et la concertation dans le règlement des conflits. Evoquant les grèves qui ont ébranlé le secteur de l’éducation, elle a soutenu qu’elles n’ont touché pas plus de 5% des établissements scolaires, déplorant toutefois leurs effets médiatiques et psychologiques.» Même si un établissement n’a pas connu de grève, il n’en reste pas moins que des consé- quences psychologiques sont ressenties par les élèves et le staff enseignant», at-elle observé, estimant fondamental que la communauté éducative se mobilise pour assurer le climat nécessaire à «une meilleure pratique pédagogique».