Banque africaine de développement: L’engagement de l’Algérie salué

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L’engagement de l’Algérie en direction de la Banque africaine de développement (BAD), à travers l’attention apportée aux pays africains afin de soutenir leurs projets de développement, a été salué lors des 58es Assemblées annuelles de la Banque qui ont pris fin vendredi à Charm El Cheikh (Egypte), en présence du ministre des Finances, Laaziz Faid.

«Les représentants de la Banque ont tenu à féliciter l’Algérie pour toute l’attention apportée aux pays africains afin de soutenir leurs projets de développement, par des actions concrètes, notamment dans le domaine des relations commerciales et d’investissement», indique un communiqué du ministère des Finances. Le ministre des Finances, Laaziz Faid, en sa qualité de Gouverneur pour l’Algérie auprès de cette institution, a ainsi mis à profit sa présence à ces Assemblées, tenues du 22 au 26 mai, pour «échanger avec certains responsables de la Banque sur les réformes clés engagées en Algérie pour une économie diversifiée et résiliente face aux défis majeurs évoqués lors de ces rencontres et sur les projets d’envergure à fort impact sur l’intégration régionale».

Des échanges bilatéraux fructueux

Un  plan bilatéral, le ministre, accompagné d’une délégation composée de cadres de son département ministériel, a rencontré plusieurs de ses homologues africains, des représentants d’institutions financières internationales et régionales et des représentants d’agences de développement. Les échanges étaient «fructueux», traduisant «une volonté commune d’asseoir des bases solides d’une coopération future reposant sur des intérêts communs en matière de développement économique et social». Lors de ces Assemblées, les discussions se sont poursuivies autour des activités de la BAD en Algérie, le nouveau cadre de coopération en cours d’élaboration et des perspectives de collaborations futures. Ces rencontres ont constitué, pour les membres des Conseils de Gouverneur du Groupe de la Banque, pour les dirigeants et les partenaires au développement, une opportunité pour explorer ensemble les moyens pratiques de «mobiliser le financement du secteur privé pour le climat et la croissance verte en Afrique», conformément au thème consacré à cette édition des Assemblées. A cette occasion, le Groupe de la Banque a été encouragé à approfondir sa collaboration pour mobiliser davantage de financement public et privé pour le climat en faveur des investissements verts et à mener des efforts pour combler le déficit annuel de financement climatique du continent. A l’issue du Dialogue des Gouverneurs, qui a mis au centre de ses discussions et échanges trois principaux défis auxquels fait face la continent africain, comprenant la pauvreté énergétique, l’adaptation climatique et la sécurité alimentaire, la Banque a été exhortée à renforcer ses efforts pour s’acquitter de son mandat en matière de développement, en augmentant ses financements à travers des approches novatrices, vertes et équitables, à même d’assurer une croissance inclusive, compatible avec les objectifs climatiques. Au cours de ces assises, les Gouverneurs des pays membres du Groupe de la BAD, constitués des ministres des Finances, de la Planification et de l’Economie et Gouverneurs des Banques Centrales, ont examiné les questions statuaires inscrites à l’ordre du jour et approuvé les rapports financiers présentés par la Direction de la Banque, avant de la féliciter pour la solidité et la prudence de sa gestion financière et des risques qui lui ont permis de préserver sa notation triple A, pour les progrès accomplis dans le domaine de la conduite des réformes institutionnelles pour une meilleure gouvernance et pour les résultats probants obtenus au titre des différentes initiatives régionales, notamment dans le secteur de l’eau, des infrastructures, de l’énergie, en matière de sécurité alimentaire et sanitaire et d’encouragement des échanges interafricains par la biais de la ZLECAF (Zone de libre-échange continentale africaine).  Fondée en 1964, la BAD est la plus importante institution financière de développement en Afrique. Elle a pour vocation de mobiliser des ressources financières destinées à appuyer le développement économique et social de l’Afrique, ainsi qu’à soutenir l’intégration économique. La BAD compte aujourd’hui 81 pays membres régionaux et non régionaux. Au plan régional, l’Algérie occupe le 3e rang dans l’actionnariat de cette institution.