Le taux de réussite relevé à l’issue des deux sessions successives de l’examen du baccalauréat de l’année 2017 est de 56,07%, soit un total de 340.338 candidats, dont 65,3% de filles. Ce taux est supérieur à celui de la session de 2016, au terme de laquelle il avait été noté un niveau de réussite de 49,79%.
La ministre de l’Education nationale Nouria Benghebrit a expliqué la progression du nombre des candidats ayant passé leur examen avec succès par une année « stable », entendre par là que l’année scolaire n’avait pas été perturbée, comme les précédentes, par des mouvements sociaux auxquels avaient appelé les syndicats d’enseignants. Elle y ajoute les accompagnements des programmes et un engagement de toute la communauté éducative.
La ministre tient, par ailleurs, à souligner la « crédibilité » dont peut se prévaloir, cette fois, l’examen du baccalauréat de 2017, en raison, dit-elle, de l’absence de toute « fuite » des sujets, comme cela avait été le cas lors de la session précédente.
A propos des tentatives de fraude, dont elle affirme qu’elles ont toutes été déjouées, Mme Benghebrit n’en admet pas moins qu’elles risquent de se renouveler, ajoutant cependant, qu’avec la collaboration des services de sécurité, il est possible, désormais, de les déjouer en même temps que d’identifier leurs auteurs.
De la session exceptionnelle du baccalauréat organisée au bénéfice des candidats qui, pour une série de raisons, n’ont pu concourir à la précédente, la ministre de l’Education national récuse le terme de «catastrophique», soulignant qu’ils ont été quelque 20.000 candidats à y avoir pris part.
La session spéciale du Bac 2017 a été marqué par l’absence de 78.672, soit 75,66 % du total des inscrits à cette session spéciale.
Au total, 104.036 candidats sont inscrits à cette session spéciale à travers le territoire national, dont 10.082 candidats scolarisés et 93.954 candidats libres.
Le plus grand taux d’absence lors de la session spéciale du Baccalauréat a été enregistré chez les candidats libres composés de fonctionnaires, d’étudiants universitaires ainsi que des élèves recalés.