«L’Office national des examens et épreuves, fonctionne dans de bonnes conditions et sera doté de moyens supplémentaires afin qu’il puisse mener à bien sa mission». Cette déclaration a été faite, dimanche, par la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit lors de sa visite d’inspection dans la wilaya de Médéa. Cette déclaration vient en fait balayer les rumeurs se rapportant à une prétendue crise au sein de l’Office en question. Encore, faut-il rappeler que cet Office a fait objet l’été dernier entaché par un phénomène particulier. La fuite massive des sujets du baccalauréat sur les réseaux sociaux. Les investigations menées par les éléments de la gendarmerie avaient mis en évidence l’implication de plusieurs personnes travaillant au sein de l’Office. Trente personnes avaient été interpellées et auditionnées devant la justice. Comme mesure immédiate devant parer à tout imprévu, il a été décidé de sécuriser le site électronique de l’ONEC et des sujets du baccalauréat. Il a été procé- dé ensuite à l’organisation d’une seconde session de l’épreuve. Parallèlement, il a été décidé du maintien des mesures de prévention habituelles dont les campagnes de sensibilisation au profit des candidats et leurs parents sur l’utilisation des TIC pour la fraude lors des examens. Dans la mesure où des cas de triche venaient à être recensés, notons que le ministère prévoit des mesures rigoureuses. Les sanctions peuvent aller jusqu’à une exclusion du candidat pour une durée de cinq ans. La ministre a saisi dimanche l’occasion pour rappeler à l’ordre. Elle dira en ce sens qu’il est impératif de «mettre les candidats au BAC à l’abri de ce type de rumeur et de désinformation». Aussi à «favoriser un climat serein au sein des établissements scolaires afin de garantir le confort requis pour l’élève» et lui permettre de se concentrer sur ses examens. Il faut par ailleurs, avait-elle insisté, garantir les bonnes «conditions de préparation, tant au plan pédagogique que psychologique», pour assurer l’accompagnement de ces candidats et créer les meilleures conditions d’examen. «L’intérêt de l’élève, ajoute encore la ministre, est et restera au cœur de la politique nationale d’enseignement». Par ailleurs, la ministre de l’Education nationale a fait part de l’existence d’un «réel consensus» aussi bien chez le personnel pédagogique, inspectorat, que chez les diffé- rents partenaires sociaux quant à la nécessité de consolider les acquis du secteur. Tous sont appelés à œuvrer ensemble pour améliorer davantage le niveau d’enseignement sur tout le territoire national. «Nous avons perçu une volonté réelle chez les cadres du secteur et les partenaires sociaux, lors de la rencontre de samedi, de transcender tous ce qui peut freiner la bonne marche du secteur et d’optimiser les acquis réalisés», avait-elle dit à ce propos. Amel Driss