BAC 2017 «Le nombre d’absents est insignifiant», déclare Nedjadi Messeguem

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L’inspecteur général du ministère de l’Education, Nedjadi Messeguem, a animé, hier, un point de presse pour dresser un premier bilan de l’examen du baccalauréat. D’emblée, il a embrayé son propos sur les candidats absents à l’examen, pour dire qu’ils représentaient à peu près «entre de 1 à 2%». Mais, il insistera particulièrement sur le cas des candidats absents à l’examen renvoyés à cause des retards. «Nous avons constaté, a-t-il dit, que beaucoup de candidats parmi ceux renvoyés, ont volontairement choisi d’arriver en retard, des fois jusqu’à 30 mn, pour avoir le temps de consulter les sujets et de venir avec des réponses en tête. 30 minutes c’est assez suffisant pour traiter une épreuve.»

Pour l’inspecteur général, le renvoi, qu’il déplore au passage «découle de l’application rigoureuse d’un protocole pointu destiné à sécuriser les épreuves pour assurer l’égalité des chances entre tous les candidats.» «On a critiqué la rigueur avec laquelle on a appliqué le dispositif, les mêmes personnes nous auraient certainement critiqués si on avait fait preuve de souplesse et de laxisme», fait-il remarquer en soulignant aussi qu’un grand nombre de candidats «ne connaissaient même pas le lieu où se sont déroulés les examens, car ils ont quitté prématurément leur lycée, au moment où l’administration donnait des informations sur les lieux d’examen.» Selon lui, certains parents d’élèves étaient «dans l’ignorance totale du déroulement des épreuves pendant toute la durée de l’examen». Des parents qu’il qualifie d’«irresponsables.» Malgré toutes les dispositions prises pour sécuriser l’examen, l’intervenant admet que le système n’a pas fonctionné à 100%. Car certains candidats ont pu utiliser des moyens plus sophistiqués, comme des oreillettes, des puces, des montres et des stylos caméras. Il reconnaît, donc que la technologie a évolué beaucoup plus vite que l’administration, qui dit-il, fera preuve de plus de vigilance à l’avenir. Par ailleurs, le responsable du ministère de l’Education a fait état de 20 faux sujets publiés sur les réseaux sociaux dans le but de semer, à l’évidence, des troubles dans l’esprit des candidats. «Il y a une volonté de nuire chez les auteurs de ces actes», accuse l’orateur, qui a parlé à ce propos, de 69 comptes créés sur Facebook dont un compte étranger, qui serait d’origine marocaine, selon la presse nationale. Enfin, le représentant de l’Education a assuré que la justice mettra en place des dispositifs plus dissuasifs pour combattre le phénomène de la fraude.