Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a annoncé, jeudi à Alger, qu’un nouveau texte réglementaire était « en cours d’élaboration » pour définir les conditions de création et d’organisation des établissements d’éducation et d’enseignement spécialisés dans l’autisme, rappelant l’existence de 134 centres pédagogiques de prise en charge de cette frange à l’échelle nationale.
Dans une réponse à la question d’un député, lue en son nom par le ministre des Relations avec le parlement, Mahdjoub Bedda, lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Ouyahia a indiqué qu' »un projet de texte réglementaire est en cours d’élaboration pour définir les conditions de création, d’organisation et de contrôle des établissements d’éducation et de formation dispensant un enseignement spécialisé aux enfants autistes ». Il a rappelé, dans ce sens, les efforts consentis par l’Etat dans le cadre du principe d’entraide et de solidarité sociale pour « assurer une meilleure prise en charge des personnes aux besoins spécifiques, y compris les enfants autistes », en témoigne, a-t-il dit, la création d’une commission nationale multisectorielle, chargée de l’élaboration d’une stratégie nationale visant à améliorer les conditions d’examen et de diagnostic médical de la maladie et l’accompagnement social de cette tranche. En application de ladite stratégie, il a été procédé à la création de centres pédagogiques relevant du secteur de la solidarité pour accompagner la formation et la qualification des enfants autistes, a-t-il poursuivi, précisant qu' »un nouvel espace a été créé lors de la précédente année scolaire, portant à 134 le nombre global de centres à travers le pays et ce parallèlement aux efforts visant à insérer cette catégorie dans les établissements éducatifs, sous différentes formules, en fonction du degré de la maladie ». « 991 enfants autistes sont inscrits dans des classes spéciales au niveau d’établissements éducatifs, aux cycles primaire et moyen », a souligné le Premier ministre, ajoutant que « dans le cadre de la prise en charge de cette frange, les collectivités locales ont été chargées du suivi de la création et de la gestion des nouveaux centres spécialisés dans la formation d’encadreurs à Alger, Constantine et Blida ».
N.I