Augmentation des capacités en eau potable: Des projets dégelés pour faire face à la pénurie

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Photo Fatah Guidoum@L'Echo d'Algérie

Plusieurs projets ont été lancés dans le secteur des ressources en eau et portent sur le renforcement des capacités en eau potable et élargir les superficies irriguées. Une mesure à même de permettre au pays de se prémunir, alors que le déficit est appelé à augmenter durant les trois prochaines années en raison des changements climatiques.

Pour ce faire le ministère des Ressources en eau annonce qu’une nouvelle enveloppe financière a été allouée au secteur. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le ministre Hocine Necib, le ministre avance le chiffre de «62 milliards de dinars», affectée au financement des nouveaux programmes et de ceux qui ont été dégelés. S’agissant des de nouveaux projets, ces derniers concernent, comme indiqué par le ministre, le renouvellement et l’extension des réseaux d’eau. Alors que le dégèle de projets concerne la réalisation de «21 stations d’épuration d’eaux usées dont les travaux débuteront à partir de 2018», a indiqué encore le ministre. Cette somme vient s’ajouter aux «43 milliards de dinars» alloués précédemment et les «145 milliards de dinars» supplémentaires issus de crédits pour achever d’autres réalisations, comme la réalisation d’une station de dessalement d’eau. Pour ce qui est des barrages, le ministre informe que ces derniers aussi sont concernés par des mesures d’aménagement. Une action qui a été encouragée, selon les dires du ministre, tant par la hausse des besoins en la matière que par celle des décès. «Le secteur des Ressources en eau a jugé judicieux de prendre cette mesure relative à l’aménagement des barrages et à leur exploitation en tant qu’espaces de loisir», a dit le ministre à ce propos. Ainsi, une commission ministérielle a été mise en place et se chargement de l’examen des projets relatifs à l’opération d’aménagement des barrages, dont le nombre est de 37, avant de donner le feu vert pour le début de l’opération. Interrogé sur le phénomène de dévasement des barrages, autrement dit la fuite d’eau, le ministre informe que la «moyenne nationale est actuellement de 30%». Le ministre annonce que des mesures seront appliquées en 2018 en vue de réduire le taux à 20%. Par cela il entend parler du programme qui sera entamé en coordination avec le secteur agricole qui aura pour mission de «planter des arbres aux alentours des barrages de manière à réduire le risque de glissement de terrain». Il importe de noter à ce propos que la capacité de stockage des ressources en eau en Algérie, est de «5 milliards de m3 par an à travers les 75 barrages existants, 221 petits barrages et 300 retenues d’eau». En 2015, le taux de remplissage des barrages en exploitation à travers le territoire national avait atteint son niveau record. L’abondance en eau pluviale constatée durant cette année, avait engendré une hausse du taux du remplissage des barrages à 84,75%. Les apports avait-on indiqué, avaient dépassé les «deux milliards de m3 ». Ce qui se traduit en un volume mobilisé dans les barrages à près de «5803 millions de m3 ».