L’indice brut des prix à la consommation a enregistré, au mois de septembre 2017, une hausse de près de 1,1% par rapport au mois d’août.
En hausse également par rapport à la valeur observée au même mois de l’année 2016.
La consommation en septembre 2016 a été de 4,68% par rapport à septembre 2015.
Cette tendance positive, relève un rapport de l’Office national des statistiques, intervient pour le deuxième mois consécutif, suite au relèvement des prix des biens alimentaires.
La hausse en question est de 2,0%, par rapport au mois d’août qui s’est caractérisé par une variation également positive, mais de grande ampleur, soit +3,6%. Cette évolution est le résultat, particulièrement, de l’augmentation des prix des produits agricoles frais «(+4,0 %), notamment les fruits et légumes (respectivement +35,1% et +11,0%)».
Les prix des produits agricoles frais se sont quant à eux distingués par une croissance de 4,0%, induite par l’augmentation des prix des fruits et légumes de l’ordre de 35,1% et 11,0%, notamment l’augmentation des prix de la pomme de terre (+3,6%). Toutefois, des baisses caractérisent les autres produits, notamment la viande blanche (-9,6%), les œufs (-5,5%) et le poisson (-13,7%). Il y a lieu de relever que ces deux produits marquent également des décroissances sensibles (respectivement -19,0% et -23,2%) par rapport au même mois de l’année écoulée. Les prix des produits manufacturés enregistrent une hausse de près de 0,5%.
Les services se caractérisent par une variation de +0,1%. Les prix des produits alimentaires industriels ont pour leur part, affiché une relative stagnation. De faibles augmentations ont été enregistrées pour le cas des prix des produits manufacturés et ceux des services, à savoir, +0,5% et +0,1%.
Par groupe de biens et services, les prix de l’habillement et des chaussures ont augmenté de «1,3% et ceux de la santé hygiène corporelle de 1,4%». Le groupe logements-charges accusé une baisse de «0,3% ». Le reste des autres catégories de produits s’est caractérisé soit par des variations modérées soit par des stagnations. S’agissant du rythme d’inflation annuel (octobre 2016 à septembre 2017/octobre 2015 à septembre 2016), le même document relève que ce dernier est de +5,9%. La croissance des prix en octobre 2016,
a été caractérisée, rappelons-le, par des baisses allant de 10% à 3%.
La loi de finances 2017 prévoit une inflation de 4%, le FMI a de son côté annoncé des perspective de croissance de 1,5%. Le taux du ministère des Finances demeure le plus élevé, il dépasse de fait les 5%. La Banque mondiale anticipe quant à elle un taux plus faible et s’affichant entre celui de la LFC 2017 et le FMI, soit 2%.