Au lendemain du discours du président de la République à la nation: La classe politique salue une vision claire et précise

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Au lendemain du discours du président de la République à la nation, la classe politique n’a pas manqué de réagir en saluant une vision claire et précise que le chef de l’Etat a tracé pour l’édification de l’Algérie nouvelle et triomphante.

 Estimant que ce discours intervient dans un contexte où l’Algérie a élevé le niveau de ses ambitions, renforcé ses objectifs et respecté ses engagements, plusieurs acteurs de la scène politique nationale ont exprimé leur profonde reconnaissance au président de la République pour le contenu du discours qu’il a prononcé devant les représentants du peuple et salué les perspectives positives issues des efforts fructueux et des initiatives dynamiques entreprises par les institutions de la République tout au long de l’année écoulée, tant sur le plan national qu’international.

En ce sens, ils ont considéré ce discours comme un véritable document de référence et un bilan substantiel qui intervient au cœur de la dynamique actuelle de l’édification nationale et des politiques judicieuses impulsées par le président de la République, soulignant qu’il s’agit d’une opportunité constitutionnelle pour rappeler les efforts de l’Etat, les initiatives des autorités publiques, ainsi que les acquis, réalisations et défis.

Pour ces mêmes acteurs, le discours a permis d’évaluer l’état de la nation et de mettre en avant ses atouts dans la configuration politique et économique nationale et régionale, tout en garantissant sa sécurité alimentaire, énergétique et hydraulique et en préparant un avenir. Ils ont, en outre, souligné l’importance de la diversification de l’économie, la poursuite de la lutte contre la corruption, le respect de l’Etat de droit, la création des richesses et des emplois, ainsi que de l’approfondissement et de l’enracinement de la véritable pratique démocratique à commencer par l’amendement imminent des codes de la commune et de wilaya, suivi, dans une phase ultérieure, de la révision des lois sur les partis politiques, les associations et la réorganisation territoriale du pays.

Ils ont mentionné que ce discours d’évaluation et de diagnostic constitue une source d’inspiration et de rappel, faisant observer qu’il intervient dans un contexte où l’Algérie nouvelle et triomphante a élevé le niveau de ses ambitions, renforcé ses objectifs et relevé le défi de respecter ses engagements et de concrétiser ses promesses, en sus qu’il s’inscrit dans une phase où l’Algérie explore les voies de la réussite sous divers angles, identifie les lacunes à combler et les mesures à adopter pour prévenir les écueils à venir, dans le but d’atteindre le salut espéré et recherché.

A cet égard, Ils ont salué l’idée du dialogue national que le président de la République s’apprête à lancer, réaffirmant que l’Algérie, sous la direction du président de la République, et avec le soutien de l’Armée nationale populaire, est pleinement consciente des menaces que représentent certaines entités et cercles qui tentent à maintes reprises de diffamer l’Algérie avec des accusations infondées et des supputations que la raison rejette et que les preuves réfutent.

Ils ont rappelé, à cet égard, que la vérité est claire et éclatante et ne peut être dissimulée et que l’unité nationale demeure la seule voie du salut face aux dangers qui guettent le pays. Dans son discours, le président de la République a indiqué que le dialogue national prévu conformément à ses engagements sera à la hauteur des enjeux internes et renforcera les droits fondamentaux.

Il a précisé que « la prochaine étape verra le lancement du dialogue politique auquel je me suis engagé, et qui sera à la hauteur des enjeux internes ». Le chef de l’Etat a souhaité que ce dialogue national soit « profond et inclusif et non purement discursif », soulignant qu’il « renforcera les droits fondamentaux à travers les lois consacrées par la Constitution et la loi organique relative aux partis politiques et aux associations ».

« J’ai promis à la classe politique d’ouvrir un dialogue pour renforcer le front intérieur et cela se fera de manière organisée », a affirmé le président de la République, précisant que ce discours se veut « un engagement qui traduit la volonté politique sur laquelle repose une nouvelle approche de gestion de la chose publique pour la consécration des principes de la bonne gouvernance ».

Cette tradition institutionnelle, dira-t-il, ravive et renforce le fait d’être au service de l’opinion publique, des citoyens et de la patrie et illustre la place du pouvoir législatif ainsi que le rôle des parlementaires qui portent les espoirs et les préoccupations des citoyennes et des citoyens.

Il a relevé, en outre, que l’Etat ne cessera de lutter de toutes ses forces contre la corruption, en affirmant avoir opéré des changements dans le domaine de la justice afin de rétablir la confiance des citoyens en l’Etat, de consacrer le principe de séparation entre argent et politique et de lutter contre ce fléau. Il a, par là même occasion, annoncé la révision prochaine des lois sur les collectivités locales pour rebâtir l’Etat de droit et une véritable démocratie.

Pour rappel, le président de la République avait déjà évoqué les acquis réalisés ces dernières années en matière de réformes politiques, de consécration des droits et de renforcement du caractère social de l’Etat, mettant en avant la batterie de réformes législatives de grande envergure ayant permis de mettre le système juridique en conformité avec la nouvelle Constitution, installer les différentes instances nouvellement créées et œuvrer pour l’émergence d’une nouvelle génération d’assemblées élues.

Le chef de l’Etat avait également passé en revue les résultats des réformes engagées, soulignant que « le pays avance à grands pas, fort de sa jeunesse qui a battu en brèche tous les pronostics défaitistes ».

Il avait, en outre, affirmé avoir œuvré pour la consécration des droits de tous les Algériens sur l’ensemble du territoire national, en faisant de la consolidation du caractère social de l’Etat « une boussole pour tous les efforts consentis, afin de renforcer la solidarité nationale et de prendre en charge les préoccupations de l’ensemble des citoyens dans le cadre de l’équité et de l’égalité ».

Le Président Tebboune avait rappelé, dans ce contexte, l’intérêt majeur qu’il a accordé à la consacration de la justice sociale, à travers la révision de l’Impôt sur le revenu global, la revalorisation des salaires et l’institution de l’allocation chômage pour préserver la dignité des jeunes, outre les efforts visant à créer des postes d’emploi et régulariser davantage d’employés ayant bénéficié d’une intégration définitive.

Toutes ces réalisations ont été obtenues grâce au lancement d’un grand chantier pour fonder un nouveau modèle économique basé sur la diversification de l’économie, la création de richesses et la libération des initiatives à travers des réformes en profondeur et d’envergure.

Le Président Tebboune a mis en avant, à ce propos, la vision de la relance économique qui s’est axée sur l’impératif de mobiliser toutes les énergies de la nation, dont les opérateurs économiques, producteurs et exportateurs, en tant que créateurs de richesses et ambassadeurs du produit algérien sur les marchés mondiaux pour mener à bien la vision de la politique de commerce extérieur, à travers laquelle il a été fixé comme objectif 29 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures en 2030 à travers l’investissement dans les secteurs économiques prometteurs, notamment l’agriculture, les industries lourdes, les industries manufacturières, l’industrie pharmaceutique, les mines, le tourisme et les services».

Pour atteindre ces objectifs, « nous nous appuierons sur une infrastructure forte, dont l’exploitation en est à ses débuts en Algérie parallèlement à la mise en œuvre de cette vision, à l’instar du projet de mine de Gara Djebilet, qui place l’Algérie parmi les plus grands pays disposant de réserves de fer dans le monde, et des projets de phosphate et de zinc, qui permettront à l’Algérie de figurer parmi les grands pays exportateurs de ces substances », a-t-il assuré.

A ces projets stratégiques d’envergure, s’ajoute la réception de projets à dimension continentale, à l’instar de la route reliant Tindouf à Zouerate (Mauritanie) et de la route transsaharienne reliant Alger à Lagos (Nigeria), dont « nous avons décidé de transformer le tronçon algérien en corridor économique sur lequel nous misons pour investir massivement le marché africain, et ce, en reliant les ports de notre pays, au nord, à la profondeur africaine du continent, en vue de l’ériger en hub pour le développement des échanges commerciaux et de différentes activités économiques », a fait valoir le chef de l’Etat, précisant que ce processus a été renforcé par le lancement des projets de zones franches aux frontières, l’organisation d’expositions permanentes des produits algériens et l’ouverture de succursales de banques algériennes en Mauritanie et au Sénégal.

Abordant la renaissance économique en cours en Algérie, le président de la République a indiqué que cela appelle « la poursuite et l’intensification des efforts et le renforcement de ce processus économique national par des mesures complémentaires aux acquis réalisés, dont notamment la redéfinition de la carte du commerce extérieur du pays, en tenant compte de l’intérêt national et des défis géopolitiques mondiaux, la libéralisation des exportations de certains secteurs de production, dont les capacités ont dépassé les besoins nationaux, à l’instar de l’huile, du sucre et des pâtes, ainsi que la création de bases logistiques destinées à l’exportation au niveau de tous les pôles économiques ».

Il s’agit également, relève le chef de l’Etat, de « l’extension du réseau bancaire algérien à l’étranger, notamment en Afrique, l’ouverture de lignes commerciales aériennes et maritimes pour renforcer le rôle pivot de l’Algérie dans la région, l’ouverture de l’investissement aux opérateurs privés et étrangers dans le domaine des réseaux de grande distribution et l’accès des exportateurs au système d’admission temporaire pour augmenter le taux de leurs exportations de produits à haute valeur ajoutée ».

Le Président s’est dit convaincu que « cette orientation ambitieuse soigneusement étudiée reposant sur la confiance en les capacités de l’Algérie a vocation à ouvrir toutes les perspectives permettant aux producteurs et exportateurs que vous êtes de créer davantage de richesse, à contribuer à la résorption du chômage et à augmenter les capacités de production dans plusieurs secteurs.

A ce titre, l’exécutif semble bel et bien déterminé à mettre en œuvre toutes les procédures et les dispositions visant à faciliter l’investissement dans tous les domaines à travers notamment l’accélération du processus de numérisation, seule et unique voie pour mettre fin aux entraves bureaucratiques et lutter contre toutes les formes de corruption et de malversations. 

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