Assemblée générale de l’ONU: Débats annuels sur les rapports du Conseil des droits de l’homme et la (CIJ)

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L’Assemblée générale des Nations Unies a achevé mardi les débats consacrés aux rapports du Conseil des droits de l’homme (CDH) et de la Cour internationale de Justice (CIJ),entamés fin octobre.

Le représentant permanent de l’Etat de Palestine auprès des Nations unies,Riyad Mansour, a regretté, lors de ces travaux, que l’ordre international fondé sur le droit ne réponde pas aux attentes du peuple palestinien. « L’heure est venue de défendre les droits de tous les peuples sans exception »  a-t-il martelé.  M. Riyad Mansour a rappelé que la création de la CIJ constituait un jalon dans l’histoire de l’humanité, car c’est une cour mondiale « qui donne un sens à la promesse des Nations Unies de faire prévaloir le droit sur la force « .  Il a expliqué que l’Assemblée générale avait décidé de saisir la Cour à un moment critique pour lui demander son avis sur les aspects juridiques de la question de Palestine, rappelant que le peuple palestinien avait été  » dépossédé, déplacé, et privé de ses droits depuis 1948 « . Le représentant permanent de l’Etat de Palestine a témoigné de « l’assaut inhumain » contre le peuple palestinien de Ghaza, indiquant que nulle part ailleurs dans le monde, autant de familles, d’enfants, de journalistes et de travailleurs humanitaires des Nations Unies n’avaient été tués « en si peu de temps » . Evoquant l’avis consultatif demandé à la Cour par l’Assemblée générale sur les conséquences juridiques de la violation par l’entité sioniste des normes du droit international, il a noté que plus de 58 Etats et organisations internationales avaient présenté des observations et souligné qu’il revenait à la communauté internationale de mettre fin à l’occupation illégale des terres palestiniennes par l’entité sioniste. Riyad Mansour a en outre rappelé la position de principe adoptée par l’Assemblée sur Ghaza, exigeant une trêve humanitaire et le respect du droit international, y compris le droit international humanitaire. Ces appels doivent être entendus, a-t-il conclu, en affirmant que si le monde avait  » manqué à ses devoirs envers tous ceux qui ont été tués ou traumatisés » , il pouvait encore et devait « sauver des vies. La situation au Moyen-Orient s’est de nouveau invitée dans les débats, l’Indonésie dénonçant des politiques d’« apartheid » à Gaza, ou l’Égypte regrettant la division et la politisation croissantes au sein du Conseil des droits de l’homme sur cette question. Les Émirats arabes unis ont réitéré ensuite l’importance des avis consultatifs de la Cour internationale de Justice, non sans rappeler, à l’instar d’autres intervenants, que l’Assemblée a demandé à la Cour un avis sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est.Sur ce point, l’Observateur permanent de l’État de Palestine a regretté que l’ordre international fondé sur le droit ne réponde pas aux attentes du peuple palestinien.  « L’heure est venue de défendre les droits de tous les peuples sans exception  », a-t-il martelé, appelant à mettre en œuvre la trêve humanitaire et le respect du droit international exigés par cette Assemblée.

Le G7 soutient l’instauration de d’une pause humanitaire

Les ministres des Affaires étrangères des pays du G7 ont plaidé mercredi à Tokyo, pour la mise en place de « pause et couloirs humanitaires » à la bande de Ghaza, afin notamment de permettre l’acheminement « urgent » d’aide humanitaire sur le territoire palestinien et l’évacuation des civils menacés par la série de raids sionistes continus depuis le 7 octobre dernier.Ces « pauses et couloirs » humanitaires, une terminologie moins forte qu’un cessez-le-feu ou une trêve, doivent permettre l’acheminement « urgent » de l’aide humanitaire sur le territoire palestinien et l’évacuation des civils menacés par les agressions sionistes, selon la déclaration commune des ministres du G7, réunis à Tokyo.La résistance palestinienne a lancé le 7 octobre, depuis Ghaza une opération baptisée « Déluge d’Al-Aqsa » en riposte aux crimes de l’occupation sioniste, ses exactions à l’encontre du peuple palestinien et les assauts répétitifs contre la Mosquée d’Al-Aqsa.

Plusieurs martyrs et blessés dans des raids de l’occupant sioniste sur Ghaza

Plusieurs Palestiniens sont tombés en martyrs, et des dizaines d’autres ont été blessés mardi soir lors de violents raids de l’aviation de l’entité sioniste contre des maisons dans la bande de Ghaza.Les avions de guerre et l’artillerie d’occupation sioniste ont perpétré d’intenses raids et bombardements sur le camp d’Al-Shati et à proximité de la zone des tours de renseignement au nord-ouest de la ville de Ghaza, coïncidant avec le lancement de bombes éclairantes dans l’espace aérien de la région occidentale, rapporte l’agence palestinienne Wafa.Le quartier de Tal al-Hawa, au sud-ouest de la ville, a été le théâtre de frappes aériennes sionistes qui ont ciblé des maisons et des appartements, faisant des martyrs et des blessés parmi les citoyens.Un certain nombre de martyrs et de blessés sont arrivés à l’hôpital indonésien, suite aux raids lancés par l’occupant sioniste sur des maisons à Jabalia et Beit Lahia, au nord de la bande de Ghaza.Les avions d’occupation sionistes avaient lancé de violents raids sur les tours résidentielles de la ville de Cheikh Zayed à Beit Lahia et sur le quartier d’Al-Tawabin dans le quartier de Shujaiya, à l’est de la ville de Ghaza, ajoute l’agence Wafa.Depuis le début de l’agression contre le peuple Palestinien dans la bande de Ghaza, le 7 octobre dernier, 10 305 personnes sont tombés en martyrs dans la bande de Ghaza et plus de 25 000 ont été blessés, selon le bilan publié par le ministère de la Santé.Le ministère Palestinien de la santé a indiqué que parmi les martyrs figurent 4.237 enfants, 2.719 femmes et 631 personnes âgées, tandis que le nombre de personnes disparues atteignait environ 2.350 citoyens, dont plus de 1.300 enfants

Pas moins de 2 280 Palestiniens arrêtés par les forces sionistes en Cisjordanie depuis le 7 octobre

Le Club des prisonniers palestiniens (ONG) a annoncé que les forces sionistes avaient arrêté mercredi à l’aube au moins 65 Palestiniens en Cisjordanie occupée, portant le nombre de détenus dans ce territoire à 2 280 depuis le 7 octobre dernier.Le club a déclaré, dans un communiqué, que « les forces d’occupation ont arrêté au moins 65 citoyens, dont trois femmes et deux journalistes, entre mardi soir et mercredi à l’aube, dans des villes et villages de Cisjordanie occupée, y compris à El Qods-est ».La même source a souligné que le nombre de détenus en Cisjordanie occupée s’est élevé à plus de 2 280 Palestiniens depuis le 7 octobre dernier, et que « les arrestations se sont accompagnées d’actes systématiques d’abus contre les détenus et leurs familles ».           Selon des médias, les arrestations sont effectuées en perquisitionnant les maisons palestiniennes pendant la nuit jusqu’à l’aube, et les détenus sont transférés dans des centres de détention temporaires, avant d’être orientés vers les principaux centres d’enquête ou les prisons.  Depuis le 7 octobre, l’armée sioniste mène quotidiennement des raids et des incursions dans des villages et des villes de Cisjordanie et à El Qods occupées, marquées par des attaques, des arrestations et d’usage d’armes à feu et de gaz lacrymogènes.

Le président vénézuélien appelle à « la fin du génocide » contre le peuple palestinien

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a appelé à « la fin du génocide » contre le peuple palestinien commis par l’entité sioniste dans la bande de Ghaza, théâtre depuis plus d’un mois d’agressions barbares, a rapporté mercredi l’agence de presse Wafa.Le président Maduro a déploré les massacres dont sont victimes les Palestiniens à Ghaza, en particulier « les femmes et les enfants qui sont tués de manière horrible », soulignant à « la nécessité de mettre fin au génocide » commis par l’occupant sioniste contre le peuple palestinien.Plus de 10.300 personnes, en majorité des civils, dont 4.237 enfants, sont tombées en martyrs à Ghaza depuis le 7 octobre, selon un dernier bilan donné mardi par le ministère palestinien de la Santé. Les appels de la communauté internationale se multiplient pour un cessez-le-feu à Ghaza où la situation humanitaire s’est gravement détériorée et est devenue « insoutenable ».

L’entité sioniste a toujours voulu faire un nettoyage ethnique de grande ampleur à Ghaza

L’entité sioniste a toujours voulu faire un nettoyage ethnique de grande ampleur à Ghaza pour se débarrasser définitivement de la question palestinienne, a affirmé le président de la plateforme des ONG françaises pour la Palestine, Taoufik Tahani.Les Palestiniens savent parfaitement que l’entité sioniste « a toujours eu comme pensée un nettoyage ethnique de grande ampleur à Ghaza pour se débarrasser définitivement de la question palestinienne -dans ce territoire soumis à un blocus terrestre, aérien et maritime depuis 16 ans- puis en Cisjordanie qui subit également une attaque sans précédent des colons et de l’armée » sioniste, a indiqué M. Tahani dans une déclaration à l’APS. »Les bombardements contre Ghaza ont connu une intensification jamais égalée dans l’histoire des dernières guerres modernes. Depuis le 7 octobre, (l’entité sioniste) a déversé des milliers de tonnes de bombes », a-t-il soutenu, relevant que la quantité des explosifs largués sur la bande de Ghaza est beaucoup plus importante que celle déversée par les Etats-Unis pendant la guerre du Golfe ou en  Afghanistan pendant plus d’une année. Citant différentes déclarations de responsables sionistes, le président de la plateforme des ONG françaises pour la Palestine a signalé que le but affiché dès le départ par l’entité sioniste était « le déplacement de la population de Ghaza du nord vers le sud puis du sud vers l’Egypte pour raser ce territoire ».Il a déploré le fait que « depuis le premier jour des bombardements, aucune structure, à l’instar des hôpitaux, écoles et lieux de culte, n’a été épargnée », de même que les journalistes, leurs lieux de travail et aussi les ambulances. Tirer sur les ambulances qui sortent d’un hôpital pour aller vers la frontière de Rafah pour emmener les blessés en Egypte est un crime impardonnable », s’est-il notamment indigné. M. Tahani a tenu à souligner que les atrocités sionistes « dépassent le stade de crime de guerre et de crime contre l’humanité », relevant que les bombardements sont également accompagnés par la volonté d’affamer le peuple palestinien et de le priver d’eau et de médicaments, dans ce qui s’apparente à « une barbarie que notre civilisation récente n’a jamais connue auparavant ». Dans ce contexte, il a condamné le « silence complice » et le « soutien actif » d’un certain nombre de pays européens ainsi que la « bénédiction » de certaines puissances mondiales, face aux atrocités commises par l’entité sioniste, qualifiées par « de plus en plus d’organisations internationales et des experts de l’ONU comme étant un génocide ».Le président de la plateforme des ONG françaises pour la Palestine est, en outre, revenu sur les « manifestations gigantesques » organisées en Europe et aux Etats-Unis, dont la fréquence témoigne, selon lui, de la grande solidarité que manifestent les opinions publiques envers les Palestiniens dans ces pays. Il s’est dit convaincu que ce grand élan de solidarité pourrait contraindre l’Occident à ne plus tolérer l’agression sioniste et conduire à un arrêt de l’agression contre Ghaza.Par ailleurs, Taoufik Tahani a fait savoir que la plateforme des ONG françaises pour la Palestine était « au cœur de la bataille pour le droit à manifester » en France qui était « le seul pays au monde où on ne pouvait pas manifester sa solidarité avec la Palestine ». 

Plus de deux Ghazaouis sur trois déplacés en un mois

Pendant ce temps, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré mardi que plus de deux Ghazaouis sur trois ont été déplacés en un mois, avoisinant, selon l’agence onusienne, les 1,5 million qui font face à des conditions de vie inhumaines. Ils luttent quotidiennement pour trouver du pain et de l’eau et font face à des coupures régulières des télécommunications, séparant les Palestiniens de leurs proches et du reste du monde.En outre, plus de 717.000 Palestiniens ont trouvé refuge dans 149 installations de l’UNRWA à travers l’enclave, y compris dans le nord, qui a été coupé du reste de la bande de Ghaza par l’armée d’occupation sioniste. Pour M. Lindmeier, « rien ne justifie l’horreur endurée par les civils à Ghaza », soulignant leur besoin désespéré d’eau, de carburant, de nourriture et d’un accès sûr aux soins de santé pour survivre.Il a réitéré les appels de l’ONU en faveur d’un « accès sans entrave, sûr et sécurisé » pour quelque 500 camions d’aide par jour, non seulement de l’autre côté de la frontière, mais aussi « jusqu’aux patients dans les hôpitaux », où des opérations chirurgicales, y compris des amputations, sont effectuées sans anesthésie.Des centaines de camions remplis d’aide attendent d’être acheminés à la frontière entre l’Egypte et Ghaza et les humanitaires sur le terrain à Ghaza sont prêts à faciliter la distribution de matériels de secours, a-t-il ajouté.Le responsable a salué à l’occasion, les efforts des travailleurs qui maintiennent le système de santé à Ghaza en état de marche contre vents et marées, les qualifiant de « vrais héros » qui « travaillent dans un stress constant sans répit ». « L’OMS pleure les 16 agents de santé qui ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions », a-t-il dit, soulignant que toute attaque contre les soins de santé est interdite par le droit international humanitaire.