Après leur sacre africain:  La cote des joueurs algériens monte en flèche

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 En plus  du sacre historique remporté au Caire, les joueurs de l’équipe nationale ont vu leur cote monter en flèche, après une CAN brillamment disputée et qu’ils ont marqué de leurs empreintes.

Le premier à en tirer profit est sans doute Ismaël Bennacer qui passe d’Empoli au mythique Milan AC. Il reste en Italie, mais le jeune international algérien change de dimension. Même si le Milan n’est plus ce qu’il était, il reste néanmoins un club prestigieux en Italie et en Europe. Il finira par retrouver son lustre d’antan, on espère avec Bennacer dans ses rangs. En tout cas, le meilleur joueur de la récente CAN est devenu une valeur sûre du mercato. Tout le monde est unanime à reconnaitre son immense talent et son abattage qui ont marqué les esprits en Egypte, mais pas seulement. son ascension est tout à fait logique et il peut encore aller plus haut s’il continue à progresser. La FAF a eu le nez creux en allant chercher ce précieux joueur, alors qu’il aurait pu opter pour le Maroc, sachant qu’il est de mère algérienne et de père marocain.

Autre joueur qui a changé d’équipe cette semaine : Yacine Brahimi. Libre après l’expiration de son contrat avec le FC Porto, l’international algérien était convoité par de nombreuses équipes. On l’a annonçait avec insistance du côté de Marseille, mais aussi en Premier League, mais finalement Brahimi a choisi le Qatar et le club d’Al-Rayyan, où il a paraphé un contrat de trois ans. Une destination plutôt surprenante pour un joueur qui aurait pu encore s’imposer sur le Vieux Continent. A bientôt 30 ans, l’ex-joueur de Porto a privilégié le volet financier sur l’aspect sportif. Ayant peu joué avec les Verts durant la CAN à cause d’une méchante blessure contractée avant le début de la compétition, Brahimi pourra toujours rebondir au Qatar, où son coéquipier en équipe nationale, Baghdad Bounedjah, brille de mille feu.

Mehdi Abeid en revanche, n’aime pas trop le dépaysement apparemment. Il a choisi de rester en France en signant un contrat de 3 ans en faveur du FC Nantes, où il sera coaché par un certain Vahid Halilhodzic. Pour rappel, Abeid évoluait à Dijon toujours en Ligue 1 française.

Les transferts de Brahimi, Abeid et de Bennacer ne seront probablement pas les derniers concernant les joueurs de la sélection. D’autres éléments des Verts devront également profiter de leur nouvelle aura pour changer de statut. On pense notamment à Youcef Belaili dont les offres alléchantes des pays du Golfe affluent à un rythme soutenu. Le natif d’Oran est également convoité par les ogres égyptiens Al Ahly et le Zamalek. Mais aux dernières nouvelles, la révélation de la CAN n’est pas très emballée par ces sollicitations. Belaili préfère aller monnayer son talent en Europe, mais on ne sait pas ce que peut lui réserver les jours et les semaines à venir. On attend également du mouvement pour Ramy Bensebaini et Mehdi Zeffane. Les deux défenseurs de Rennes sont annoncés un peu partout, mais pour le moment il n’y a rien de concret. On sait seulement qu’ils ont un bon de sortie de leur club. Ils ne manquent pas d’offres en tout cas. Naples et le Borussia Mönchengladbach seraient intéressés par le profil de l’ex-joueur du PAC. En parlant de Naples, il est fort probable qu’Adam Ounes quitte le club Partenopei pour rejoindre Lille en France. Mais l’on se demande s’il ne va perdre au change si le transfert se concrétise.  Que dire alors de Youcef Atal, la coqueluche des Verts et la révélation du championnat de France cette saison, convoitée par le PSG. Mais il y a de fortes chances qu’il poursuive l’aventure avec l’OGC Nice pour encore une année, avant de s’envoler vers d’autres cieux.

Par ailleurs et même s’il n’a pas participé à la dernière CAN, Sofiane Henni a laissé tomber le Spartak Moscou pour rejoindre Al-Gharafa au Qatar. Visiblement, le petit pays du Golfe attire beaucoup les joueurs algériens en ce moment. Des joueurs algériens qui vont négocier en position de force après avoir prouvé leur talent sur le terrain. Longtemps décriés, dévalorisés, ils vont pouvoir enfin prendre leur revanche sur le sort.

Ali Nezlioui