Après 15 mois de guerre et huit mois de pourparlers infructueux, Israël et le Hamas sont parvenus à un accord de cessez-le-feu à Gaza, sous l’égide du Qatar, des États-Unis et de l’Égypte.
Que prévoit l’accord de cessez-le-feu sur les otages israéliens ?
Selon l’agence Reuters, l’accord Israël-Hamas prévoit la libération de 33 otages au cours d’une première phase de six semaines avec la libération d’au moins trois otages par semaine. Les libérations pourraient débuter ce dimanche. Des sources proches du Hamas avaient assuré que la première phase concernerait « femmes et enfants» tandis que la deuxième serait pour « les soldats et les hommes en âge d’être mobilisés et (le retour) des corps des otages morts ».Les négociations pour la deuxième phase commenceraient le « 16e jour » après l’entrée en vigueur de la première, a par ailleurs détaillé un responsable israélien dans la journée.La nouvelle de la conclusion d’un accord de cessez-le-feu apportera une lueur de soulagement aux Palestiniens victimes du génocide (perpétré par l’armée d’occupation). Mais cet accord s’est cruellement fait attendre », a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International dans un communiqué publié jeudi sur le site de l’ONG. »Si le blocus illégal imposé à Ghaza (par l’entité sioniste il y a plus de 17 ans et renforcé les 15 derniers mois) n’est pas rapidement levé, ces souffrances vont perdurer », a prévenu Mme Callamard. »Il n’y a pas de temps à perdre », a-t-elle averti, soulignant que l’entité sioniste « avait bloqué et entravé de manière continue et délibérée ‘acheminement de l’aide humanitaire à Ghaza. Les civils ont été confrontés à des niveaux de famine sans précédent et des enfants sont morts de faim ».La communauté internationale, qui « n’a pas réussi jusqu’à présent », selon le responsable d’Amnesty, à persuader l’occupation de respecter ses obligations légales, « doit veiller à ce qu’elle (l’entité sioniste) autorise sans attendre l’acheminement de produits vitaux dans toutes les zones de la bande de Ghaza occupée afin d’assurer la survie de la population palestinienne ».Enfin, la secrétaire générale d’Amnesty a exigé à ce que les observateurs indépendants des droits humains soient « autorisés à se rendre à Ghaza afin d’obtenir des éléments de preuve et de révéler l’ampleur des violations ».






