L’Assemblée populaire nationale (APN) reprendra ses travaux ce jour en séance plénière consacrée au vote du projet de loi de finances 2025 (PLF).
Selon le projet de loi, présenté la semaine dernière par le ministre des Finances, Laaziz Faïd, puis débattu par les membres de l’APN, la croissance économique de l’Algérie devrait atteindre 4,5 % en 2025, tandis que la croissance hors hydrocarbures serait de 5%. Ainsi, le produit intérieur brut (PIB) devrait se situer, en valeur nominale, à 37.863 milliards DA (278,71 milliards de dollars) en 2025, passant à 40.850,54 mds DA (300,71 mds USD) en 2026 et à 41 859,30 mds DA (308,13 mds USD) en 2027. De plus, les dépenses budgétaires devraient se situer à 16.794,61 milliards DA en 2025, en hausse de 9,9% par rapport à l’année 2024 (LF), tandis que les recettes budgétaires devraient s’améliorer en 2025 de 3,5% par rapport aux prévisions de clôture de l’année 2024, pour atteindre 8.523,06 mds DA, tirées essentiellement par l’évolution de 9% des recettes fiscales. Le PLF 2025 comprend aussi de nouvelles mesures visant à soutenir le pouvoir d’achat du citoyen et l’amélioration de son cadre de vie d’une part, et la promotion de l’investissement et l’appui à l’économie nationale d’autre part, et dont la proposition d’autoriser le Trésor public à émettre des titres « Sukuk souverains », permettant aux personnes physiques et morales de participer au financement des infrastructures et/ou des équipements publics marchands de l’Etat. Il est aussi question d’autoriser les banques d’accorder, en sus des crédits immobiliers, des crédits à la consommation aux ménages pour l’achat de biens et des services, notamment dans le domaine de la santé et les voyages.