Alzheimer: Cette plante aromatique bien connue pourrait «nettoyer le cerveau» et préserver la mémoire, selon les chercheurs

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Cette plante bien connue retient l’attention des chercheurs pour son rôle possible dans la prévention de la maladie d’Alzheimer. La maladie d’Alzheimer demeure l’un des grands défis médicaux de notre époque. Elle efface peu à peu les souvenirs, fragilise l’identité et bouleverse des millions de vies à travers le monde.

Alors que les traitements curatifs manquent encore, la recherche se tourne vers de nouvelles pistes. L’une d’elles attire aujourd’hui l’attention : une plante bien connue pourrait jouer un rôle préventif face à la maladie. Pour rappel, la maladie d’Alzheimer entraîne une dégradation progressive des fonctions cognitives. La mémoire s’altère, les visages familiers deviennent étrangers, et les gestes du quotidien finissent par échapper aux malades. L’évolution conduit inévitablement à une perte d’autonomie, nécessitant un accompagnement spécialisé. Les causes exactes de la maladie restent mystérieuses, mais plusieurs facteurs de risque sont identifiés : l’âge avancé, une prédisposition génétique, ou encore certaines pathologies comme le diabète, l’obésité ou l’hypertension. Le mode de vie, notamment le manque d’activité physique ou intellectuelle, pèse également dans la balance. Dans ce contexte, les travaux d’une équipe japonaise suscitent l’intérêt. Publiée dans la revue Scientific Reports, leur étude met en avant les propriétés d’un composant du romarin : l’acide rosmarinique. Cette molécule agirait sur une enzyme impliquée dans la dégradation de la dopamine, substance clé pour le bon fonctionnement du cerveau. En réduisant ce processus, elle pourrait protéger les cellules cérébrales et ralentir la formation des lésions caractéristiques d’Alzheimer. La dopamine est souvent décrite comme « l’hormone du plaisir et de la motivation », mais son rôle va bien au-delà. Elle participe à l’équilibre du cerveau, favorisant la communication entre les neurones et limitant l’accumulation des protéines toxiques qui endommagent les cellules. Si l’acide rosmarinique permet réellement de préserver son action, il représenterait un atout précieux dans la prévention de la maladie. Les chercheurs restent néanmoins prudents. Le romarin ne constitue pas un traitement et les résultats observés nécessitent encore de nombreuses validations. Ils rappellent toutefois que cette plante, utilisée depuis des siècles en cuisine et en phytothérapie, présente l’avantage d’être bien tolérée par l’organisme. Une donnée encourageante pour une éventuelle utilisation future. Au-delà de ses effets potentiels sur la mémoire, le romarin est déjà reconnu pour de multiples bienfaits. En cuisine, il rehausse les plats tout en facilitant la digestion. En phytothérapie, on lui prête des propriétés anti-inflammatoires et circulatoires. Il se décline en tisane, en huile essentielle ou en complément alimentaire, et son usage s’étend aussi à la cosmétique, où il stimule la circulation du cuir chevelu et renforce les cheveux. Cette polyvalence contribue à son image d’allié naturel du bien-être. Qu’il s’agisse de soutenir la digestion, de préserver l’éclat de la peau ou, peut-être, de protéger la mémoire, le romarin illustre l’intérêt croissant porté aux solutions issues du végétal. Si Alzheimer demeure une épreuve sans solution définitive, cette piste ouvre une perspective encourageante.

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