Les opportunités d’investissement et d’affaires entre l’Algérie et l’Allemagne dans divers secteurs notamment l’énergie, l’industrie et l’économie verte, ont été mises en avant, mercredi à Alger, par des responsables et représentants des communautés d’affaires des deux pays, notant la dynamique renouvelée des relations économiques bilatérales.
Ils s’exprimaient lors de la première édition du « Sommet d’investissement algéro-allemand » (GAIS), qui a réuni des représentants du ministère fédéral allemand de l’Economie et de la Protection du climat, de la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie (AHK), d’organismes nationaux, ainsi que de nombreux chefs d’entreprises et opérateurs économiques des deux pays.Dans son allocution, le secrétaire général du ministère de l’Industrie, Kheireddine Ben Aïssa, a souligné que les perspectives d’investissement entre les entreprises des deux pays sont « très prometteuses », notamment dans les domaines de l’énergie, des énergies renouvelables, de l’hydrogène vert, de l’énergie solaire et éolienne, ainsi que dans les technologies propres.Il a noté, à ce propos, que les relations économiques bilatérales « connaissent une dynamique renouvelée » notamment dans les industries mécaniques et électromécaniques, la fabrication d’équipements industriels, la sous-traitance, l’ingénierie de précision, la chimie et les services logistiques.De ce fait, indique M. Ben Aïssa, l’Allemagne se classe parmi les principaux partenaires économiques de l’Algérie, tant par le volume d’échanges commerciaux que par la qualité des investissements réalisés et constitue « un partenaire fiable dans les domaines du transfert technologique, du partage du savoir-faire et de la formation des ressources humaines ».De son côté, la directrice ministérielle au ministère fédéral de l’Economie, Dorothea Schutz, a réaffirmé la volonté de son pays de mettre à disposition son expertise industrielle, sa technologie et son esprit d’innovation, mettent en avant l’importance croissante du marché algérien pour les entreprises allemandes, surtout dans les secteurs des énergies renouvelables, de l’hydrogène et de l’industrie.Relevant les volumes d’échanges commerciaux entre les deux pays, Mme Schutz a rappelé que le partenariat énergétique, lancé en 2015, a permis de renforcer la coopération dans le développement des énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et l’hydrogène.Intervenant à son tour, le directeur du commerce extérieur et membre du directoire de la Chambre de commerce et d’industrie Allemande (DIHK), Vulker Treier, a qualifié l’Algérie de pays aux vastes ressources, ajoutant que le marché algérien présente de nombreuses opportunités dans divers secteurs dont les énergies renouvelables, l’industrie des machines, l’automobile, la santé, la pharmacie et l’agroalimentaire.Le vice-président du Conseil algérien pour le renouveau économique algérien (CREA), Redha Hechelaf, a considéré pour sa part que l’Allemagne représente un partenaire stratégique notamment dans le contexte de la transformation structurelle que connait l’économie algérienne, mettant en avant sa résilience, soutenue par une croissance du PIB portée de plus en plus par les secteurs hors hydrocarbures.Le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Tayeb Chabab, a affirmé, de son côté, que les relations économiques entre l’Algérie et l’Allemagne sont solides et poursuivent leur développement, en particulier dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et des technologies.Le Sommet GAIS 2025 aborde plusieurs thématiques, dont la transition énergétique, le partenariat bilatéral dans le domaine de l’énergie, la modernisation du secteur industriel, la numérisation, l’agriculture intelligente, l’industrie pharmaceutique et la formation.
Ali .O






