Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a eu, hier, des consultations «approfondies» avec son homologue sud-africain, Mme Naledi Pandor, ministre des Relations internationales et de la Coopération, dans le cadre de sa visite de travail en Afrique de Sud.
Les deux ministres ont procédé, à cette occasion, à «un examen approfondi de l’état des relations bilatérales et examiné les voies et moyens de leur renforcement. Ils se sont particulièrement félicités de la qualité des relations politiques historiques et du partenariat stratégique qui lie les deux pays. Les deux chefs de la diplomatie sont convenus d’«approfondir et raffermir davantage la coopération bilatérale dans les domaines économique et commercial, en vue de la hisser au niveau des excellentes relations politiques et répondre aux attentes et aspirations des deux peuples frères à la paix et au bien-être». Ils ont, à cet effet, décidé d’«accélérer la finalisation des projets d’accord en cours de négociation pour consolider le cadre juridique régissant la coopération bilatérale, en prévision de la prochaine session de la Haute commission binationale». Ils ont, également, décidé de «mettre en place les mécanismes nécessaires à même de promouvoir les échanges entre les communautés d’affaires des deux pays afin d’exploiter les potentialités considérables que recèlent les économies des deux pays». Au titre des questions régionales et internationales, les deux ministres «ont relevé avec satisfaction la convergence de leurs positions privilégiant la voie de la légalité internationale et le règlement pacifique des crises et conflits». À cet égard, ils «ont passé en revue les derniers développements des principaux foyers de tension sur le continent, y compris les situations prévalant en Libye, au Sahara occidental, au Mali et dans les régions du Sahel, du Centre et de la corne de l’Afrique, et mis l’accent sur l’impératif de redoubler les efforts en vue de faire aboutir les principaux et nobles objectives de l’Union africaine visant à -faire taire les armes- et -faire de l’Afrique un continent sûr et prospère-». Concernant le conflit au Sahara occidental, les deux ministres «ont exprimé leur vive préoccupation face au regain de tensions et la reprise de la confrontation armée entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario, dans les territoires sahraouis occupés». Ils ont souligné «la nécessité pour l’Union africaine et l’Organisation des Nations unies de conjuguer leurs efforts afin d’initier un véritable processus politique pour le règlement définitif de ce conflit et permettre au peuple sahraoui d’exercer pleinement son droit inaliénable à l’autodétermination et l’indépendance à travers un réferendum juste et transparent, conformément aux décisions et résolutions pertinentes de l’UA et de l’ONU», ajoute le communiqué du MAE. Enfin, Boukadoum a tenu à «féliciter son homologue, Mme Naledi Pandor, pour le leadership éclairé de l’Afrique de Sud à la tête de l’Union africaine, ainsi que pour l’achèvement, avec un franc succès, de son mandat de membre non-permanent au Conseil de sécurité (2019-2020) durant lequel l’Afrique de Sud a dignement représenté le continent africain, défendu ses intérêts et soutenu les causes justes», conclut la même source.
Les deux pays plaident pour la nomination immédiate d’un nouvel émissaire onusien relatif à la question du Sahara occidental Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, et la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Mme Naledi Pandor, ont débattu, mardi à Pretoria, de la question du Sahara occidental et réaffirmé leur «plein appui» à la nomination immédiate d’un nouvel envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour ce territoire occupé. Dans un communiqué conjoint rendu public à l’occasion de la visite de travail de deux jours de Sabri Boukadoum en Afrique du Sud, les deux ministres ont exprimé «leur plein appui à la nomination immédiate par le secrétaire général des Nations unies (Antonio Guterres) de son envoyé personnel pour le Sahara occidental», un poste vacant depuis la démission de l’ancien émissaire, l’Allemand Horst Kohler, en mai 2019. Les deux ministres se sont déclarés «gravement préoccupés par l’escalade des tensions militaires dans les territoires occupés». Boukadoum et son homologue Mme Pandor ont, en outre, réaffirmé à cet égard «leur position qui consiste à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui assurera l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, à travers la tenue d’un référendum libre et équitable, conformément à la résolution 690 (1991) du Conseil de sécurité et des résolutions ultérieures».
La paix en Afrique au centre des discussions entre M. Boukadoum et Mme Pandor Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, et la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Mme Naledi Pandor, ont échangé des vues, hier à Pretoria, sur toutes les questions de paix et de sécurité sur le continent africain notamment la situation en Libye, au Mali et au Sahara occidental occupé. Boukadoum et son homologue Mme Pandor, ont discuté des derniers développements en Libye et évoqué le processus politique mené par l’ONU, indique, ce mardi, un communiqué conjoint rendu public à Pretoria, à l’occasion de la visite de travail de deux jours du chef de la diplomatie algérienne en Afrique du Sud. Les deux ministres ont souligné qu’il était impératif pour l’Union africaine (UA), à travers le Comité de haut niveau sur la Libye, d’«accroître son implication pour garantir un processus politique dirigé par les Libyens qui préserve l’unité et l’intégrité territoriale du pays et mette fin à l’ingérence étrangère». S’agissant de la question du Sahara occidental, les deux parties se sont déclarées «gravement préoccupées» par l’escalade des tensions militaires dans les territoires occupés et ont réaffirmé à cet égard leur position qui consiste à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui assurera l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, par le biais de la tenue d’un référendum libre et équitable. M. Boukadoum et Mme Pandor ont, dans ce même contexte, exprimé leur «plein appui» à la nomination immédiate par le secrétaire général des Nations unies de son Envoyé personnel pour le Sahara occidental», un poste vacant depuis mais 2019. De plus, la situation dans la région du Sahel, en Afrique centrale, en RD Congo et en République centrafricaine (RCA), ainsi que la menace croissante du terrorisme sur le continent, ont été au centre des discussions entre les deux ministres. Dans ce contexte, les deux ministres ont noté «avec préoccupation» la persistance de l’instabilité et des conflits dans certaines parties du continent africain, condamnant «dans les termes les plus forts le terrorisme et l’extrémisme sous toutes leurs formes». À cet effet, Alger et Pretoria ont convenu de «la nécessité pour que l’UA intensifie ses efforts en coordination avec ses partenaires, pour atteindre l’objectif de faire taire les armes en Afrique» et réaffirmé leur engagement à «travailler ensemble à la recherche d’une paix, d’une stabilité et d’un développement durables sur le continent.
Intensification des efforts conjoints au sein de l’UA et l’ONU Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a eu également à discuter, avec la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, de la nécessité pour l’Algérie et l’Afrique du Sud d’intensifier leurs efforts conjoints au sein de l’Union africaine (UA) et des Nations unies en vue de promouvoir les intérêts de l’Afrique et répondre aux aspirations légitimes des peuples du continent. Boukadoum s’est félicité des consultations «riches» et «constructives» qu’il a eues avec son homologue, Mme Naledi Pandor. «Je suis ravi que nos consultations se soient conclues sur une convergence de vues totale sur toutes les questions débattues, y compris sur la nécessité d’intensifier nos efforts conjoints au sein de l’Union africaine et des Nations unies pour promouvoir les intérêts de l’Afrique et répondre aux aspirations légitimes de nos peuples liées à la paix, stabilité, prospérité et liberté. Je dois dire que c’est un grand plaisir et un honneur d’être ici dans cette belle ville de Pretoria et de renouer avec l’esprit Madiba» .Et d’ajouter : «Cet esprit a en effet marqué et prévalu lors des consultations approfondies et très constructives que nous venons d’avoir». Conscient du contexte qu’il qualifie de «très critique» tant au niveau international que régional, le ministre a indiqué que les discussions ont porté sur une grande variété de questions allant de «l’état et des perspectives des excellentes relations bilatérales entre l’Algérie et l’Afrique du Sud aux graves défis de la paix et de la sécurité sur le continent, y compris la situation au Mali, en Libye, au Sahara occidental, au Sahel et dans les régions d’Afrique centrale, mais aussi les menaces croissantes de terrorisme dans tous les coins de notre continent». Par la même occasion, le responsable a évoqué la volonté commune de dynamiser les relations bilatérales entre l’Algérie et l’Afrique du Sud dans tous les domaines d’action, politique, économique et culturel. Avant de conclure, le ministre a adressé les sincères félicitations de l’Algérie à l’Afrique du Sud pour l’accomplissement réussi de son mandat au Conseil de sécurité des Nations unies et exprimé sa profonde gratitude pour le leadership fort qu’elle continue de fournir à la tête de l’organisation continentale.
Synthese T. M. / Ag.