Plus de 140 000 peaux de moutons ont été collectées durant les deux derniers jours à travers plusieurs wilayas.
L’opération de la collecte continue grâce au dévouement des agents de nettoiement et à la volonté de certains jeunes qui auraient trouvé un nouveau filon pour gagner de l’argent en vendant ses peaux, aux entreprises activant dans les filières textiles, cuirs et la laine. Mais, il se trouve que la majorité des peaux collectées ne sont pas utilisable du fait qu’ils sont abimés lors de l’opération d’épissage par des non professionnelle. Selon Mokdad Aggoun, directeur d’étude au ministère de l’industrie et des mines, cette année l’opération a été organisée dans les wilayas pilotes disposant des tanneries en mettant en œuvre tous les moyens humains et matériels dont disposent les filières cuirs relevant du groupe public des textiles Getex. Il s’agit de six wilayas, à savoir Alger, Batna, Jijel et Sétif. « Cette année on a préféré remplacer les wilayas de Constantine et Oran par les wilayas d’Aïn Témouchent, Djelfa par rapport a l’existance des entreprises dans les deux derniers wilayas. Le responsable, a par ailleurs, évoqué surtout la non maitrise de l’opération de l’épissage ou un grand nombre de peaux mouton sont refuser et jeter après avoir récupérer uniquement la laine. Pour faire face a ce déficit, Mokdad Aggoun, annonce que le groupe Gitex, a dans son plan d’action le lancement d’une campagne de sensibilisation qui sera suivie d’une formation aux profits des jeunes dans le domaine de l’épissage. Selon lui, ces formations permettront aux jeunes d’inculquer cette maitrise des techniques de l’épissage sans abimé la peau du mouton à d’autres jeunes dans le but de minimiser le maximum de perte de ce produit combien important pour les entreprises de textile et du cuire. Evoquant les jeunes qui désintéressent de plus en plus de la collecte des peaux de mouton, le même responsable explique que cette situation est due surtout au fléchissement du prix du cuire dans le marché nationale et international. Il précise qu’avant, le prix de la peau varie entre 500 à 600 DA l’unité, alors qu’aujourd’hui, elle est proposée entre 80 à 100 DA l’unité. Le problème de la conservation des peaux de moutons pose également problème ou chaque peau doit être traité par l’acide borique, un produit chimique qui aide à la conservation de la peau avant qu’elle soit traitée et exploité comme matière première. Pour Mokdad Aggoun, le secteur de la récupération des peaux, les tanneries et la transformation est un processus qui demande un savoir-faire et il est temps que hommes d’affaires ou des jeunes investissent dans ce créneau porteur. « Même si aujourd’hui, le prix du cuir a baissé sur le marché international a cause de la crise financière, le cuir et la laine restent quand même, une filière des filières qui peuvent êtres lancé pour pouvoir couvrir le marché national et pourquoi pas, exporté ce produit, si les techniques de son traitement sont maitrisées», à souligner le responsable. Enfin, pour rappel, le bilan de la collecte de la peau du mouton de l’année dernière a été arrêté à 900 000 unités alors que les prévisions étaient à 800 000 peaux. Pour cette année, les indices indiquent que la collecte sera moins importante que l’année dernière pour des raisons citées déja.
Houda H
