Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Omari a indiqué,à Alger, que la maitrise de la formation professionnelle et l’intégration des métiers agricoles et de la pêche dans ses spécialités est « un impératif » pour le développement de la production nationale et l’augmentation de sa rentabilité.
S’exprimant lors d’une conférence nationale sur le renforcement du partenariat entre son secteur et le secteur de la Formation professionnelle en présence du ministre du secteur, Dada Moussa Belkhir, des directeurs de wilaya des services agricoles et de la formation professionnelle, et des présidents des chambres d’agriculture, M. Omari a précisé que la maitrise de la formation était « un impératif » pour développer et diversifier la production et assurer au secteur agricole les compétences nécessaires afin d’en augmenter la rentabilité. La formation dans le domaine agricole permet de créer davantage d’opportunités de travail et contribue à la valorisation des capacités humaines à travers la mise en place de mécanismes relatifs aux compétences professionnelles, a-t-il affirmé. Il a également mis l’accent sur l’importance de renforcer la coordination entre les secteurs de l’Agriculture et de la Formation, à même de les développer et d’apporter une valeur ajoutée à l’économie nationale. Pour sa part, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Belkheir Dada Moussa a souligné que le renforcement de la coopérations entre les deux secteurs permettra de diversifier l’économie nationale et de générer de la richesse grâce à la formation continue et à l’utilisation des technologies modernes en la matière. M. Belkhir a mis en avant la nécessité de doubler d’efforts pour activer le partenariat avec le secteur agricole dans les domaines de la forêt, la pêche et l’aquaculture. Et pour atteindre cet objectif, ajoute le ministre, il faut coordonner la coopération et définir les besoins du secteur agricole, en constante évolution, notamment sur le plan technique et technologique. Dans ce contexte, M. Belkhir a annoncé qu’une commission mixte regroupant des cadres des deux départements sera mise en place prochainement. Elle sera renforcée par des chercheurs et des professionnels des deux secteurs, a-t-il ajouté. Le ministre a plaidé, par ailleurs, pour l’adaptation du cadre juridique aux nouveaux besoins et au contexte économique actuel visant la diversification des activités économique du pays. M. Belkhir a passé en revue les opérations effectuées aux niveaux central et local dans le cadre du partenariat avec les secteurs de l’Agriculture et de la Pêche, à linstar de la dernière convention signée en janvier 2016 sur la mise en service des centres spécialisés dans les métiers de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Ces efforts ont contribué à l’augmentation du nombre d’apprentis dans ces deux filières, lequel est passé de 4% en 2016 à 10 % en 2019. Cette forme de partenariat constituera, selon le ministre, une occasion pour enrichir les offres de formation et offrira aux candidats l’opportunité d’obtenir un emploi. Le secteur de la Formation compte actuellement 1.329 établissements dont 418 centres de formation professionnelle et d’apprentissage, 11 annexes de formation diplomante et 37 instituts nationaux spécialisés, a-t-il rappelé, faisant état de 500 formateurs mobilisés pour l’encadrement pédagogique des 57 spécialités dispensées relatives à l’agriculture et à la pêche. A noter que le secteur offre 28 formations qualifiantes de courte durée et une panoplie de métiers dans la filière.
N.I