Les crimes commis par les forces d’occupation sionistes dans la bande de Ghaza ne se limitent plus à une agression militaire, mais représentent plutôt un « exemple flagrant » de nettoyage ethnique systématique, et de génocide perpétré de sang-froid, ciblant le peuple palestinien dans son existence, son identité et ses moyens de subsistance, a dénoncé dimanche, le Conseil national palestinien (CNP).
Dans un communiqué, repris par l’agence palestinienne de presse, Wafa, le CNP a indiqué que l’occupation sioniste « ne s’est pas limitée à cibler des civils sans défense, mais a plutôt, eu recours à des meurtres sélectifs et systématiques de dirigeants de la communauté palestinienne et de l’élite universitaire, médicale, intellectuelle et médiatique, dans une tentative d’effacer la mémoire collective et de priver la société des outils de son avancement qui dénombre des milliers de martyrs ». A cet égard, le Conseil a condamné le bombardement par l’armée sioniste, du département des opérations chirurgicales de l’hôpital koweïtien de Khan Younes, le mettant hors service, qualifiant cet acte, de « crime contre l’humanité et d’extension de la politique d’occupation », visant à détruire les fondements de la vie et de la résilience à Ghaza, notamment au vu du nombre croissant de blessés et de l’effondrement du secteur de la santé.Il a évoqué aussi, les deux « horribles massacres » perpétrés par les forces de l’occupation sioniste, au cours des dernières heures, en bombardant les tentes de déplacés dans les régions d’Al-Mawasi à l’ouest de Khan Younes, et de Khala dans la ville de Jabalia, dans le nord de Ghaza, dans lesquels des dizaines de Palestiniens sont tombés en martyrs et plusieurs autres blessés, en majorité des enfants et des femmes.Le CNP a condamné également le ciblage de journalistes par l’occupation sioniste durant la même période, portant à 219 le nombre de martyrs parmi les professionnels des médias depuis le début des agressions en octobre 2023.Le président du Conseil, Rawhi Fattouh, a souligné que ces crimes « constituent une violation flagrante » du droit international humanitaire et des Conventions de Genève, et nécessitent une action immédiate de la communauté internationale






