Les quotas de la production pétrolière ont été arrêtés lors de la réunion des pays de l’Opep tenue le 28 novembre dernier à Vienne. Les pays s’étaient entendus à réduire la production pétrolière «à une fourchette allant entre 32,5 et 33 millions barils/jour» au lieu de recourir au gel. Dans un communiqué publié sur son site web, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a rappelé le respect de cet engagement conclu par les pays membres, en septembre 2016.
Ainsi, elle fait part d’un taux de conformité de 120%, en septembre dernier. Ce qui dépasse de loin les engagements. En septembre 2017, l’Opep et ses partenaires ont atteint un excellent niveau de conformité de 120%, soit le niveau le plus élevé depuis le début de la déclaration de coopération», a indiqué le Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la production pétrolière des pays de l’Opep et non-Opep (JMMC). Ce taux démontre l’intérêt porté par les pays producteurs à «rééquilibrer le marché» et avancer tous ensemble «sur la voie de la conformité, au bénéfice des producteurs et des consommateurs». «Le JMMC a pris note des récents développements sur le marché et s’est dit convaincu que le marché pétrolier allait dans la bonne voie en direction des objectifs de la déclaration de coopération», note-t-on de même source. Ceci dit malgré les résultats satisfaisants, le Comité fera remarquer que certains pays n’avaient pas atteint le taux de 100% de conformité. «Le JMMC continuera à surveiller d’autres facteurs sur le marché du pétrole et leur influence sur le processus de rééquilibrage du marché en cours» pour le bénéfice de tous, relève encore le communiqué. Pour rappel, lors de la réunion de décembre 2016, onze producteurs de pétrole non-Opep ont coopéré avec les 13 pays membres de l’Opep en vue de rééquilibrer le marché mondial du pétrole. Il a été décidé de recourir à la baisse de la production et ce, afin d’amener la stabilité des prix du pétrole et mettre fin à la disparité entre la production et la demande, mais encore la disparité de la production des pays non-OPEP et celle des pays membres. Pour mener à bien cette mission, l’accord global a été prorogé de six mois. Le JMMC a été donc chargé de veiller à ce que ces objectifs soient réalisés. Entre temps des ajustements de la production de pétrole des pays Opep et non-Opep est prévisible en attendant la prochaine réunion du JMMC, prévue à Vienne le 29 novembre prochain. A.D.