Amar Belani s’entretient avec le ministre délégué auprès du MAE japonais: Finalisation des projets d’accords en suspens et multiplier les visites de haut niveau

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Le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Amar Belani, s’est  entretenu, dimanche, avec le ministre délégué auprès du ministre japonais des Affaires étrangères, Kenji Yamada, qui effectue une visite de travail en Algérie.

«Au cours des entretiens, les deux parties ont loué la qualité des relations historiques, de solidarité et d’amitié qui lient les deux pays et réaffirmé leur volonté commune d’œuvrer à renforcer davantage le dialogue politique et la coopération bilatérale dans tous les secteurs». Dans cette optique, «les deux parties sont convenues de consolider le cadre juridique régissant les relations entre les deux pays, notamment en procédant à la finalisation des projets d’accords en suspens, ainsi que de  multiplier les visites de haut niveau». Elles ont aussi marqué leur disponibilité à étendre leur coopération fructueuse en matière d’échanges d’expertises et de connaissances à d’autres créneaux, notamment dans les secteurs de l’énergie solaire, du génie parasismique, du transport maritime et de l’industrie mécanique. Sur un autre sujet, le responsable japonais a tenu à saluer les efforts consentis par l’Algérie «en vue d’améliorer son attractivité pour les investissements directs étrangers, notamment à travers la promulgation de la nouvelle loi sur l’investissement qui a été favorablement accueillie par les opérateurs et milieux économiques nippons». M. Belani «n’a pas manqué de rappeler toutes les garanties et nombreux avantages que prévoit la nouvelle loi sur l’investissement en matière de stabilité juridique, de transparence et d’assouplissement des procédures  administratives et de facilités fiscales, tout en soulignant la ferme volonté des plus hautes autorités du pays d’améliorer constamment le climat des affaires et faciliter l’acte d’investissement en Algérie. Par ailleurs, «les deux parties ont procédé à un échange fructueux de vues et d’analyses sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment les derniers développements de la situation en Libye, au Mali et au Sahel en général, ainsi que la question du Sahara occidental». A ce titre, Kenji Yamada «a marqué l’admiration de son pays pour l’approche algérienne inspirante en matière de résolution des conflits en Afrique, notamment  dans la région du Sahel, et fait part de l’intérêt du Japon pour une coopération et un partage d’expériences et d’expertises avec  l’Algérie dans ce domaine». Pour sa part, Amar Belani a indiqué que l’Algérie «a amorcé un retour diplomatique remarqué sur la scène internationale, sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à travers une action  diplomatique algérienne plus agissante dans les fora internationaux et régionaux soutenant les causes justes et une participation active dans les efforts de médiation visant la résolution des crises dans ses environnements immédiat et lointain», citant à titre d’exemple la Libye et le Mali.

Sahara occidental : Le Japon «en faveur d’une solution  politique dans le cadre  de négociations entre les deux parties au conflit, sous les  auspices des Nations unies»

Sur le dossier du Sahara occidental, le diplomate japonais «a réitéré la position de son pays en faveur d’une solution politique dans le cadre de négociations entre les deux parties au conflit, sous les auspices des  Nations unies», saluant, au passage, «les efforts considérables consentis par les autorités algériennes en matière de soutien et d’aides humanitaires octroyés au peuple sahraoui». A ce sujet, M. Belani a souligné la nécessité pour la communauté internationale d’«assumer pleinement sa responsabilité vis-à-vis du peuple sahraoui, qui fait face à une grave crise alimentaire sur fond de réduction  drastique des aides alimentaires internationales, induite par la crise sanitaire mondiale et la multiplication des crises et conflits à travers le monde». Il n’a pas manqué, à cette occasion, «de réitérer l’appel de l’Algérie en direction des deux parties au conflit, à savoir le Front Polisario et le Maroc, pour reprendre les négociations directes, sans conditions préalables et de bonne foi, en vue de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable qui garantit l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément à la légalité internationale». Enfin, les deux hommes ont réaffirmé leur volonté commune d’approfondir leur coopération en vue de favoriser la paix, la sécurité et la prospérité en Afrique.

Zahra Ougaoua / Ag.