Journée internationale des migrants: Près de 280 millions de personnes en quête d’une meilleure vie, selon l’ONU

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Plus de 280 millions de migrants dans le monde sont à la recherche de nouvelles opportunités et d’une vie meilleure, a indiqué, dimanche, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, à l’occasion de la Journée internationale des migrants.

Dans un message, le chef de l’ONU a rappelé que plus de 80% de ceux qui traversent les frontières de manière sûre et ordonnée sont de puissants moteurs de «croissance économique, de dynamisme et de compréhension». «Mais les flux migratoires incontrôlés, aux itinéraires de plus en plus périlleux, sont le terrain de jeu cruel des trafiquants, et se font au prix d’un lourd tribut», a-t-il déploré. Pour sa part, le chef de l’Organisation internationale du Travail (OIT), Gilbert Houngbo, a mis en avant la protection des droits des 169 millions de travailleurs migrants dans le monde. «La communauté internationale doit faire mieux pour garantir… [qu’ils] puissent réaliser leurs droits fondamentaux et leurs droits du travail», a-t-il précisé dans son message à l’occasion de cette journée. En les privant de la capacité d’exercer leurs droits fondamentaux, on rend les travailleurs migrants «invisibles, vulnérables et sous-évalués au regard de leurs contributions à la société», a souligné le responsable onusien.

Conseil de sécurité : consultations sur la situation en Palestine 

La situation en Palestine, notamment les plans expansionnistes sionistes, sera au menu, lundi, lors d’un briefing public suivi de consultations au Conseil de sécurité de l’ONU. Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, est le briefer attendu. Des consultations à huis clos sont prévues après la séance d’information publique. Wennesland devrait informer le Conseil du dernier rapport du Secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution 2334 du 23 décembre 2016, couvrant la période du 21 septembre au 7 décembre, selon des sources diplomatiques. Dans cette résolution, le Conseil de sécurité a déclaré que l’établissement de colonies par l’occupation sioniste, «constitue une violation flagrante du droit international» et a souligné que la cessation des activités de colonisation est «essentielle pour sauver la solution à deux Etats». Wennesland soulignera probablement que les activités de colonisation, ainsi que la spoliation et les démolitions de structures appartenant à des Palestiniens, se sont poursuivies au cours de la période considérée. Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient et les membres du Conseil devraient appeler l’entité sioniste à cesser toute activité d’implantation de colonies et  arrêter les expulsions et démolitions de structures appartenant à des Palestiniens. Ils devraient également se concentrer sur la situation de plus en plus violente en Cisjordanie occupée et appeler à des mesures de désescalade. Certains membres peuvent faire référence aux récents rapports du bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l’ONU, qui disent que «2022 a été l’année la plus meurtrière pour les Palestiniens en Cisjordanie occupée depuis que l’ONU a commencé à enregistrer systématiquement les décès en 2005». Le 11 décembre, une Palestinienne de 16 ans a été tuée sur le toit de sa maison lors d’un raid des forces sionistes dans la ville cisjordanienne de Jénine. Selon une déclaration du 15 décembre publiée par trois rapporteurs spéciaux du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, «2022 est la sixième année consécutive d’augmentation annuelle du nombre d’attaques de colons sionistes en Cisjordanie occupée.