Interrogé par TF1/LCI dans un entretien exclusif, Emmanuel Macron a expliqué en avoir échangé avec Joe Biden lors de sa visite d’État. Paris et Washington «partagent la même vision des choses» : «continuer à aider l’Ukraine à résister, face aux bombardements de leurs infrastructures civiles (…) et tout faire pour mettre la pression sur la Russie pour qu’elle revienne à la table des négociations», a-t-il détaillé. Dans cette perspective, il a ainsi estimé que l’étendue de l’Otan serait «un des sujets pour la paix», disant souhaiter fournir une «garantie pour sa propre sécurité à la Russie quand elle reviendra autour de la table» des négociations. Mais sans toutefois s’avancer sur les conditions souhaitées par Kiev : «Est-ce que vous pensez que lorsque nous avons eu à vivre la prise de l’Alsace et de la Lorraine, nous aurions aimé qu’un dirigeant du monde nous dise de faire ceci ou cela ? (…) C’est au peuple ukrainien de disposer de lui-même et de décider à quelles conditions, comment, quand, pas à nous», a-t-il insisté. Il s’est également dit prêt à reprendre le dialogue avec Vladimir Poutine après consultation de l’AIEA.
Pétrole : Moscou «n’acceptera pas» le plafonnement du prix
La Russie a affirmé, samedi, qu’elle «n’acceptera pas» le plafonnement du prix de son pétrole après que l’Union européenne, le G7 et l’Australie se sont mis d’accord la veille sur un tel mécanisme qui pourrait limiter les moyens de Moscou pour financer son offensive en Ukraine. «Nous n’accepterons pas ce plafond», a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par les agences russes. Il a toutefois assuré que Moscou s’était «préparé» en amont «pour un tel plafond», sans donner plus de détails.